Cinéa (1921)

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cinea Les Films d'aujourd'hui Le Dieu Captif C'est un film de William Hart... Voilà ! C'est presque devenu une constatation péjorative et cela suffit à distinguer le caractère périssable des œuvres de ce grand tragédien. Un film de Hart. C'est-à-dire qu'il y a des luttes, des corps à corps impressionnants, des batailles et ces grands «silences », qu'imposent soudain aux spectateurs la face fermée et pourtant convulsive de L'Homme aux i/eux clairs. On s'est ici avisé de travestir son éternelle figure de ranchman en chef indien. Pour être selon les lois du FarWest, de l'autre côté de la barricade, Hart n'en reste pas moins luimême : le Justicier. Ce film, quant à l'intrigue, me rappelle furieusement le bon vieux livret d' Aïila. Chipia, chef indien aime la fille du chef ennemi tout comme Radamès adore la fille d'Amonosro. Pour le reste : rivalité de tribus, combats, ruines aztèques, sacrifices aux dieux, vierges amoureuses de la victime, tout est traité selon une bonne technique, sans éclat, a vécu ne rigueur puritaine. William Harl anime cela de tout son corps sec, musclé, précis; du regard de ses yeux calmes et de sa force harmonieuse. ha photo est obscure. On semble avoir coupé délibérément les gros plans ». Est-ce un vieux film ? Est-ce un film mutilé? L'état actuel du cinéma en France ne me permet pas de décider sur ces questions pourtant strictement commerciales. Gigolette Et on a « tourné » Gigolette. 11 n'en pouvait être autrement puisque M. Decourcelle dirige une firme d'éditions cinématographiques. C'est pour beaucoup une raison nécessaire et suffisante. On a fait de Gigolette un film en quatre parties. Tous les éléments du roman-feuilleton s'y rassemblent : viol, vol, rapt, folie, substitution d'enfant, apaches, filles, etc. C'est « de la belle ouvrage ». Vous ne tenez sans doute pas à ce que je vous raconte les malheurs de Pâlotte, de Zélie, du grand Charles et de leurs compagnons, foutes ces histoires si ressemblent et celle-là ne fait pas exception dans le genre. Maintenant, il serait injuste de ne point accorder à M. Pouctal une réelle maîtrise pour traiter de tels sujets. Ce vieux routier du cinéma, a traversé les âges héroïques et s'adapte, avec un bonheur inégal mais parfois remarquable, à notre époque. 11 y a au début de la troisième partie, une fête de nuit au /•'rolic's Bar admirablement réglé. Cette scène instruira les provinces dans le bel Art du, Jazz et du Shimmy. Elle apprendra à la jeunesse dorée île Brives et de Marvejols qu'il est à Paris îles restaurants viennois où des nègres au son d'orchestres américains, esquissent des pas russes. Et l'interprétation, grâce à Mlle Séphora Mossé, à M. Colin, à M. Stéphen et à Miss Vernon sauve de la monotonie un film où les plus rocambolesques aventures semblent prévues! Pierre Scize. • Fille de Rien. De l'amour, du jeu, des danses, des courses de taureaux, une gitane que SHPHORA MOSSK. GEORGES COLLIN et MAUD GIPSY dans "GIGOLETTE