Cinéa (1921)

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H cinea l'on croit coupable et qui est la plus pure des femmes. Cela fait toujours passer une heure ou deux. • L'homme fort. A quel moment le héros du film mérite-t-il ce nom ? Ce n'est point lorsque, armé de ses millions, il tue, vole, et ruine impunément ; c'est à l'heure où, transformé par le travail et la vie ail milieu des travailleurs, son énergie implacable lui permet, après avoir sauvé une innocente, de s'accuser lui-même et d'expier volontairement ses crimes Le masque hallucinant de Frank Keenan, où il y a du faune et du Président Lincoln, évoque cette étrange nouvelle de Hawthow e ou des -F.gipans dansent sous les yeux indignés d'un capitaine puritain. Le puissant acteur dégage parfaitement l'idée maîtresse du drame, malgré les auteurs, malgré un scénario chargé d'incidents qui ne sont pas tous très nouveaux : une double erreur judiciaire, l'empoisonnement d'un mari ivre le soir de ses noces, etc., etc. Suivant l'usage il y a un procès en cour d'assises, où les jurés sont représentés par la douzaine de bimanes hirsutes qui jouent habituellement ce rôle. Les scènes où l'homme fort, implacablement, maintient son opinion contre tous, refuse de compléter l'unanimité exigée par la loi, et, de lassitude, arrache de ses collègues le verdict d'acquittement sont particulièrement frappantes. L. L. Blaster Beverley dandy. Voilà un des films les plus charmants de la semaine. Ceux qui ont vu Un drame au temps île Croznwell : Le chevalier de la Taverne retrouveront avec plaisir, sous d'autres noms, la jolie Cynthia, Gregory Ashburn, et quelques autres. La mise en scène, de M.Maurice Elvey. estaussi bonne que celle du Chevalier c'est-à-dire qu'elle est pleine de jolies trouvailles et d'effets artistiques fort originaux, rehaussés par une photo-splendide. Le sujet est aussi romantique que celui de l'œuvre précédente ; en un mot tout le film est digne d'être comparé à son devancier, et nous devons souhaiter que M. Elvey nous donne encore beaucoup de films comme ces deux-là. IL J. LA BELLE DAME SANS MERCI /,./ Belle Dam, sans merci est le dernier film réalise par Mlle Germaine Dulac d'après l'argument d'Irène Hillel-Herlanger. Une lumineuse harmonie, un beau rythme, du goût et du style attestent la valeur de cette cinégraphiste et font vi\re l'intelligente interprétation de |ean Toulout, Tania Daleyme et Denise Lorys.