Cinéa (1921)

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cinea V A L L M A L L Paroles d'un Genevois. Nos écrans sont accaparés par la production allemande envahissante. Nous avons eu, vous le savez, La Dubarry, Le Galérien (de Balzac), Carmen, La Maîtresse du Monde, L'Homme d'à rai le, L'Opium, L'Amour d'un grand homme. Le bénéfice des quatre diables, Anne de Boleijn, La Statue en marche. Tous ces films sont parfaits au point de vue exécution et ils ont obtenu un succès très caractéristique auprès du public. Quand donc la production française pourra-t-elle améliorer ses procédés techniques et renouveler ses moyens d'expression ? Comment décider vos maisons d'édition à tenter le coup en Suisse ? Il nous faut de la nouveauté encore et toujours et l'on nous sert des navets qui sont d'une puérilité sans pareille. Pourtant ces temps-ci Le Rêve a fait grand effet, Mlle de la Seiglière également, ainsi que Blanchette, mais ce sont des adaptations aucune œuvre écrite spécialement pour l'écran! Savez-vous qu'à l'heure actuelle nos quotidiens ont tous une chronique cinégraphique y compris l'austère organe de l'officiel protestantisme. Et je vous prie de croire que le public lit cette chronique avec un intérêt symptômatique. F. • Au C A S A Lundi dernier, les personnalités les plus en vue de la littérature, de l'art, et mondaines se pressaient au « Grenier de Montjoie » pour entendre Mme Germaine Albert-Dulac, rémittente écraniste, faire la troisième Lecture Cinématique. Le maître J .-II . Rosny aîné honorait de sa présence cette réunion extrêmement brillante. « Ceci est une histoire comme il y en a dans la vie de chacun de nous — dit Mme Dulac — sans aucun de ces actes extraordinaires qui constituent,à proprement parler, une aventure, mais riche de ces chocs et mouvements intimes qui bouleversent les cœurs et les âmes. « L'argument de Mme Erlanger, plein de charmes et d'élégances, il fallait le développer, le reconstituer, dans l'atmosphère, dans le rythme et dans les caractères de l'impression première, et aussi le modifier. L'œuvre cinématographique, pour toucher commercialement tous les pays, doit éviter de parler d'adultère ; d'autre part, si le Cinéma peut se permettre de montrer dans un scintillement impressionniste une diversité de détails qui créent une atmosphère, il faut dans l'action principale qui groupe les caractères, une unité dans le « parallélisme et la continuité». « Mon effort a donc été de créer l'ambiance d'élégance, de charme, de grâce, par le décor, les détails rapidement vus et accumulés des choses telles que nous les apercevons dans la vie sans y attacher d'importance. De faire sentir l'effervescence créée par la présence de Lola dans la petite ville, par des traits rapides, sans y consacrer une scène, de resserrer le drame entre l'actrice symbolisant « l'aventure », le Comte « la légèreté », la Comtesse et le jeune d'Amaury, les forces sincères, et de tracer par des traits visuels les caractères de chacun d'eux... « J'ai essayé d'exprimer, en usant le plus possible des moyens propres au cinématographe, — a-t-elle ajouté, — le maximum de la vie. C'est en voulant mentir, pour plaire soi-disant au grand public, qu'on risque de se tromper . .» M. René LeSomptier, du Comité du C. A. S. A., a précisé ensuite les directives des Amis du Septième Art : « On a voulu nous représenter comme des révolutionnaires, qui tenteraient de jeter la perturbation dans les milieux cinématographiques. Rien n'est plus faux. Nous ne sommes les meneurs de personne, et nous connaissons trop la situation grave dans laquelle se trouvent les éditeurs et les exploitants, pour faire quoi que ce soit qui puisse leur porter préjudice. Xous voulons construire et non point détruire. « Notre intention est d'aller dans les quartiers populaires de Paris, en province, à l'étranger, où nous avons déjà nos délégués, parler des beaux films, expliquer aux foules si accessibles,toutes les possibilités artistiques du Cinématographe. Dans nos réunions, nous ferons preuve d'un éclectisme absolu. Le C. A. S. A. n'est pas une petite chapelle. Il veut être l'animateur et le défenseur de toutes conceptions nouvelles et de tout effort qui tente précisément à affermir et à augmenter le prestige de l'Art Cinématographique français, qui, lui aussi, est un grand mutilé de la guerre. . . « Nous nous intéressons particulièrement, et de la manière la plus active, à l'état désastreux créé par les lois en cours, à la saine exploitation du cinéma français. » M. Canudo présenta enfin le compositeur Carol-Bérard, dont l'œuvre : La Danse sous la pluie est un remarquable essai de musique cinématique. Cette partition, extrêmement colorée, crée une véritable atmosphère musicale autour de la Vision de l'écran. | BONSOIR] s : ! a • ■ ■ [ Vo us dira quels' m ■ m ■ ■ ; '•sont les bons soirs m ■ • ■ ■ • : au cinéma ■ ■ ■ * ■ ■ ■ ■ ■ • ■ • ■ • ■ ■ ■ • ■ • ■ ■ ■ \Si Vous aimez le\ m « ■ • ■ • \ cinéma, Vous aimez ; ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ • ■ ■ ■ ■ ■ ■ IbonsoirI