Cinéa (1921)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

cinea Les Filins d'aujourd'hui La proie pour l'ombre Mais non, Mademoiselle, ne faites pas de cinéma. Allez voir Fred Stone clans La Proie pour l'Ombre, et vous constaterez quel sort attend les malheureux qui n'écoutent pas ce conseil. !.. L. aux fées. Les récits qui charment l'âme britannique, influencée à la fois par des survivances celtiques que le dur et précis génie latin a effacées chez nous, et par l'atmosphère exotique qu'ont importée chez nos voisins trois siècles de voyages et de commerce — ces récits laissent froid ou ennuient le peuple le plus spirituel de la terre. Mais la grâce un peu languissante de Viola Dana désarmera les sceptiques, qui ne discuteront pas et se laisseront aller au charme. L. L. Sur la route Ethel Clayton, une automobile, un forçat qui n'est pas un forçat. . . S'il pleut, autant aller voir cela qu'autre chose. Un drame sous Napoléon 11 faut ou bien ne point faire de drame historique à grande figuration, ou bien faire les frais de cette figuration. 11 faut, si l'on s'attaque à l'histoire de France, ne pas aller chercher un sujet dans un médiocre roman d'un médiocre romancier anglais. Il ne faut pas écraser de malheureux comparses sous les noms de Napoléon, de Savary ou de Lassalle, et ne pas nous montrer un général de division, aide de camp de l'Empereur, allant en personne arrêter un malfaiteur â la tète de quatre hussards conduits par un colonel. Si M. Bourgeois avait évité ces diverses erreurs, il aurait pu faire un très bon film, et chacun aura plaisir à voir les marais où clapotent les cavaliers, les rues du vieux Boulogne, le moulin au clair de lune, et certains coins de forêt. L. L. La lampe merveilleuse Après avoir charmé les rêves de Viola Dana, qui joue le rôle d'une pauvre petite orpheline recueillie dans un village d'Irlande, la « Lampe Merveilleuse » qui n'a que de lointains rapports avec celle que célébrait naguère l'amusante féerie de « Rip », rend une mère à l'enfant abandonnée et lui donne le bonheur. Le Français, né malin, ne croit pas Héritière d'un jour Jamais la pauvre Olive Thomas n'a tourné tant de films que depuis sa mort. Il faut croire, ou bien que les éditeurs se doublent de médiums, ou bien plutôt qu'ils ont acquis la machine à remonter le temps de Wells, et s'en servent pour nous faire assister aux débuts photogéniques de la jolie actrice, et nous ramener peut-être au temps où elle dansait, fraîche et jolie choriste, dans ce séminaire de l'art que représentent les Folies Ziegfeld. Pour composer ce film on a pris un conte de O. Henry, un conte bref et pénétrant, fier, tendre et mélancolique ; on en a enlevé la vie intérieure, la fierté, la tendresse, la mélancolie et la brièveté. L'héritière sous condition qui dépense l'héritage sans savoir qu'elle sera obligée de le rendre et n'est sauvée de la ruine que par l'opportune éviction du traître ne représente pas une donnée très nouvelle. Il paraît que les films américains sont essentiellement moraux. On veut bien nous annoncer, à un moment donné, que Grâce et George sont mariés et nous constatons, en effet, qu'ils sortent du même lit. Mais, à la vérité, la manière dont ils se tenaient nous laissait supposer qu'ils l'étaient depuis longtemps. L. L. Chevalier nocturne Ce chevalier, c'est George Walsh, qui, naturellement sauve l'innocence, confond le crime et trouve le bonheur. Et il fait tout cela avec cette aisance souriante qui fait que, si voisin qu'il soit de Douglas Fairbanks, il conserve malgré tout sa plaisante et sympathique personnalité. L. L. * Une Salomé moderne Comme tant d'autres, M. Léonce Perret a cédé à la tentation d'accrocher un drame moderne à quelqu'un des sujets éternels de la littérature et de démontrer ainsi que tout est dans tout, ou, comme dit le mexicain que, en todas partes se eueeen habas. Ici la similitude est assez superficielle. Si Mrs Vandam, surprise patson mari en tête-à-tête avec deux hommes dont l'un essayait de la violer et l'autre de la défendre, accuse ce dernier, ce n'est point parce qu'elle l'aimait et qu'il a repoussé son amour, c'est parce que l'autre possède des lettres compromettantes. Mrs Vandam est une Salomé â la manque. Aucun développement psychologique