Cinéa (1921)

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cS cinea d'ailleurs sur la naissance et le développement de son amoui' pour Torrance ; peut-être y a-t-il eu là des coups de ciseaux. La scène où, dans son délire, elle évoque son homonyme asmonéenne, se voit dansant devant llérode pour obtenir la tête de Jokanaan-Torrance est ingénieusement amenée, mais l'atmosphère du drame est trop sèche pour qu'elle produise son effet. Miss Mope Ilampton a aussi peu que possible le physique de l'emploi, et sa danse l'ait songer à celle des cantatrices qui, dans la pièce de Strauss, refusaient de confier les sept voiles à une doublure. Elle revêt successivement trente ou trente-cinq costumes différents, costume de bain, maillot de danseuse, robes de bal (sept ou huit), pyjama, peignoir, tea gown. avec coiffures assorties, et accomplit les grimaces traditionnelles aux endroits pathétiques. Le drame est également revêtu de tous les effets que comporte le cinéma : Danses, neige, feuilles qui tombent, luttes (deux ou trois, toujours la même), fête de nuit (fort réussie), viol avec épaule, bassins avec jet d'eau, strangulation avec tête retournée et cheveux épars (et tout cela est à elle, ma chère î) ; enfants munis d'abord d'un balai plus grand qu'eux, puis en larmes implorant la pitié de leur mère ; restaurants de nuit avec danseuses ; ateliers de peintres (sans modèles ; pourquoi ?) tête ébouriffée s'eneadrant entre les feuillages, etc., etc. Trois ou quatre fois — par exemple du moment où s'éteint le feu d'artifice — cette riche orchestration habille quelque chose, correspond à l'expression dramatique ; mais en regardant ce spectacle si profits, si varié, et nullement ennuyeux, on sent l'auteur tellement plus préoccupé de démontrer sa virtuosité technique que de l'histoire elle même qu'on croirait être dupe en se laissant émouvoir. L. L. Trois choses ne changent jamais : la vie, l'amour, la mort; l'héroïne de ce beau film en fait la triste expérience : après avoir été une gaie jeune fille heureuse de vivre, innocente, souffre par l'amour qu'elle avoue à un beau peintre qui ne voit en elle qu'un modèle intéressant ; puis, ne pouvant survivre à son amour, elle meurt. Comme vous voyez, le scénario est assez simple et banal, mais M. Maurice Elvey ne MARCEL LEVESQUE le Cocantin et le Serpentin délicieux de l'écran, le vif comédien de la scène, écrit pour Cinèa de nouvelles pages d'humour et d'esthétiquecinégrapnique La vie . l'Amour la Mort Drame de Marie Corelli, adaptè*par Maurice Elvey saurait rien faire de banal et le sujet le plus mince passant par ses mains donne un film si bien joué, émaillé de tant de jolis détails et de trouvailles si originales que jamais il ne fatigue, ni ennuie. Comme dans tous les films de cette série, la photo est superbe et Miss Madge Stuart joue à ravir le principal rôle. Henriette Janne. La parure Tiré d'une nouvelle de Guy de Maupassant. Je reprocherai d'abord au sujet deux invraisemblances bien difficiles à avaler. 1 Une parure perdue dans de telles circonstances que la retrouver n'aurait dû être qu'un jeu. 2 Une femme ne porte pas pendant dix ans une parure sans s'apercevoir que des diamants faux ont été remplacés par des vrais. A part cela, le sujet est attachant, original; c'est joué peut-être un peu froidement (il est vrai que c'est un film Anglais), la mise en scène est exacte. Henrikttk Janne Lui... chez les Cow-Boys. On retrouve dans cette comédie rapide, bien composée, toute la fantaisie de Harold Lloyd. 11 s'agit ici d'une parodie des films du Far-West. Harold Lloyd en caricature alertement les héros. Il est lui-même le héros de l'aventure en qui se résument toutes les aventures de la prairie. C'est très intelligent, trop intelligent. On voudrait un peu de cette émotion profonde par quoi un Charlot soulève notre angoisse sous des rires. Sachons gré, néanmoins, à Harold Lloyd de sa façon d'exprimer le pittoresque.de sa fantaisie vivante, directe et de son originalité. Une poule chez les « Coq », D'après le vaudeville de MM. Orsini et Delrue. Nous avons vu cela au PalaisRoyal, au Théâtre Cluny, a Déjazet, ou ailleurs... C'était peut-être drôle. Ça n'est plus à l'écran qu'une niaiserie, que la niaiserie de Prince-Rigadin porte à son paroxysme. LÉON MOUSSINAC Il