Cinéa (1921)

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cinea la vie risque donc de provoquer les ricanements des gens sérieux et des tempéraments « réalistes ». Si, heureusement pour vous, vous ne vous rangez pas dans ces catégories, allez voir celui-ci, qui est charmant, conçu avec moins de raffinement dans les détails que ne l'aurait fait, par exemple, Fitzmaurice, mais peut-être d'un rythme plus simple et moins encombré par la mise en scène. 11 est vraisemblablement inspiré d'un roman jadis célèbre, Tuteur et Papille, et raconte l'histoire d'une petite fille qu'on voit d'abord à quatre ans, interprétée par Penches Jackson, à huit ans.parMay Giraci et à dix huit ans, par Lila Lee (l'amusant est qu'on a trouvé moyen de donner un air de famille aux trois artistes). Elle aime son tuteur, lequel est pour elle le « Prince » que sa princesse, la belle et lointaine Alice Travers (Kathlyn Williams) attend, enfermée dans la Tour de la Fidélité. Alice épouse na Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et presque aussitôt, M. Ricciuto Canudo lui indiqua la manière de s'en servir. M M Jâ M turellement un autre homme, puis devient veuve, et... allez voir la suite. L'interprétation de Lila Lee est charmante ; elle dépeint de manière exquise, émouvante, la jeune fille qui cesse d'être une enfant ;ses premiers plans, à la fin, sont tout simplement délicieux. Thomas Meighan joue fort bien, encore qu'il ne soit peut être pas l'homme qu'il faudrait pour représenter le « Prince » et Charles Ogle donne sa mesure dans le rôle secondaire du domestique. • Les Contes des Milles et Une Nuits. En portant à l'écran — ou à la scène — une histoire orientale, on peut insister, soit sur le côté humain, général du récit, soit sur la couleur locale. C'est ce dernier parti, plus tentant au point de vue pittoresque, qvi 'adoptent généralement les Cinéastes ; il présente un danger. Plus le caractère oriental est accusé, plus la couleur devient semblable d'un épisode à l'autre, plus les personnages perdent leurs vertus humaines pour devenir des types légendaires ou topiques. Tel est le défaut commun de ces deux œuvres excellentes et colorées — La Sultane de l'Amour, et les Contes, mis en scène, à plusieurs années d'intervalle, par M. Nalpas et M. Tourjanski. La comparaison est imposée, tout d'abord par le rapprochement inévitable que suscitent les thèmes communs : il faudra évidemment que les cinéastes renoncent, quand ils voudront évoquer l'Orient, à montrer invariablement des Sultans grotesques et furibonds, entourés de ministres barbus, de nains difformes et d'eunuques pervers, gardés par des nègres porte-épieux et occupés à martyriser d'innocentes princesses captives. Nous sommes un peu blasés sur ce genre d'effets ; la légende en comporte d'autres, et M. Tourjanski a su en dégager — par exemple l'épisode de la ville de de son peuple pétrifiés, qui donne une saveur si originale au second épisode. Moins hardi au point de vue plastique, moins riche en sensualité féroce que celui de MM. Frantz Toussaint et Nalpas, celui-ci lui demeure Un cinéaste doit tenter de retenir, d'organiser et de réaliser ses thèmes Visuels comme un musicien fait de ses thèmes sonores. # LES CONTES DES MILLE ET UNE NUITS