Cinéa (1922)

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cinéa DERRIÈRE L'ÉCRAN a FRANCE M Dans le numéro 32 de Cinéa, la fantaisie de Lionel Landry a baptisé du nom de Mary Pickford un joli portrait destiné par Bécan à représenter (de préférence) Pearl White, notre délicieuse visiteuse du moment. • Au Studio de Joinville : Pour la Société « Vision d'Art », Van Daële tourne L'ombre du pêche. Scénario de Diana Karenne, mise en scène de Jacques Protozanoff, ses partenaires sont : Gabriel de Gravonne et Diana Karenne, opérateur : Willy. • Pearl White a beaucoup d'admiration pour Mistinguett. L'autre soir, du fond de son avant-scène au Casino de Paris, la blonde Pearl applaudissait l'interprète de J'en ai marre qui vint ensuite, avec ses camarades OyRa et Dutard, saluer l'illustre ingénue acrobatique des ciné-romans. O Le Don Juan de Marcel L'Herbier commencé en Castille se continue aux studios Gaumont dans des décors dont l'ampleur et le goût ne manqueront pas de faire impression. • Edmonde Guy, la belle danseuse nue de Ba-Ta-Clan, a créé un numéro de premier ordre dans La femme de nulle part. C'est Ernest Van Diéren qui en régla les figures. Le jeune maître Jean Wiener improvisa au piano des rythmes originalement décoratifs. • M Philippe Berthelot est un des meilleurs amis du cinéma. Enthousiaste de la première heure, il comprit dès Pour sauver sa race, Une aventure à New-York etles premiers Chariot, la puissance d'art du nouveau spectacle blanc et noir. Il en comprit aussi 1 incomparable force d'influence et de propagande. Aux heures âpres de la guerre où l'on ne sut pas assez vite répandre dans le monde le rayonnement français, il développa à l'extérieur les sympathies littéraires de France, et il plaida auprès du gouvernement la cause du cinéma. Il obtint des crédits intéressants, trop loin encore de ce que se doit un pays comme le nôtre, mais représentent la base d'un effort Nous savons tout le prix d'une telle initia programme par le National Film League. Les principaux interprètes en sont : Flora Le Breton, David Hawthorne, Ethel Oliver, etc. A l'2?re Nouvelle c'est M. Jean Laffray qui est chargé de la critique cinématographique. • ITALIE M Dans le port de Gênes où Maciste était, il n'y a pas si longtemps, un modeste facchino, Roger Karl, créateur de L'Ombre déchirée promène son tourment dramatique pour l'objectif de Gibory. La foule s'amasse. Les gendarmes donnent la chasse aux filmeurs. C'est tout juste si l'on ne regrette pas les sergots parisiens. • Dans le train entre Final-di-Marino et Savona, c'est un défilé perpétuel à travers les couloirs pour voir Eve Francis se camoufler en vieille et redevenir jeune suivant le scénario et les stations. ANGLETERRE M Le découpage du scénario de Mary Queen of Scots sera bientôt achevé. Mr. Denison Clift compte commencer la production de ce film historique dans les premiers jours de février. • Mr. George Béranger aura complété à bref délai Sinister Street que l'Idéal Film Co distribuera. Il partira aussitôt après en Hollande, où il dirigera la production de Thou Shalt Not (Tu ne feras pas) pour la compagnie anglo-hollandaise GrangerBinger. L'interprétation de ce film comprendra Gertrude Mac Coy, Lewis Willoughby, W. A. Freshamn, etc., etc. e Mr. Will Kellino met en scène un nouveau film pour la Gaumont Ltd, d'après un scénario original de Mr. Frank Fowell. Le titre n'a pas encore été décidé. Ce film fera partie de la série « Westminster »; il sera Parmi les films à grande figuration qui marqueront l'année nouvelle, je suis en mesure d'annoncer Rob Roy, qui sera produit sous les auspices de la Gaumont Co Ltd, d'après le roman de Sir Walter Scott. Mr. Thomas Bentley a été engagé par l'Idéal Film Co pour diriger la production de A Master of Craft, adaptation d'une des meilleures histoires de Mr. A. W. Jacobs sur la vie des mariniers. La version américaine des Trois Mousquetaires a été accueillie avec réticences par la Presse anglaise. Mes excellents confrères britanniques ont boudé sur leur plaisir. Ils ont reproché au film de trop grandes libertés avec le texte, ce qui est vrai; une vedette à l'audace trop fantaisiste, ce qui est exact. Telle quelle, la production m'a cependant enchanté, sauf en ce qui concerne la fin, trop conventionnelle, à mon gré. Les principaux interprètes — personnages, voulais-je dire — se sont rencontrés dans des embrassades et des accolades réconfortantes au plus haut point, en ces temps de « struggle for life » à outrance. Un peu plus, j'avais l'impression qu'ils allaient se donner la main, et s'incliner devant l'audience, comme au théâtre... Mais passons. Mr. E. Knoblock, en dramatiste averti, a découpé un scénario attachant, où les scènes dramatiques, émouvantes, ou seulement plaisantes ne manquent pas. Il s'y est révélé cinéaste de premier ordre. La mise en scène de Fred Niblo est somptueuse, pittoresque, attrayante. En maints endroits, du point de vue réalisation cinégraphique, je l'ai trouvée supérieure à celle de M. DiamantBerger : le bal des échevins par exemple. Par contre, elle pêche en maints endroits par inexactitude. La photographie est parfaite, et ajoute un charme particulier, n'étant pas