Cinéa (1922)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

cinéa uniforme comme dans le film français. Que dirai-je du film? Il est une comédie dramatique plutôt que le récit d'aventures que nous connaissions; Douglas Fairbanks est Douglas Fairbanks plutôt que d'Artagnan. Il échappe aux émissaires du cardinal en sortant par une tabatière, Mme Bonacieux dans ses bras; il est en chemise — le pan arrière de celle-ci flotte même à l'air comme un drapeau. Il l'ait ainsi de l'équilibre sur les toits, glisse dans les gouttières, etc., etc., et saute, enfin, son précieux fardeau toujours dans les bras. Mon Dieu! oui; il exagère. Mais nous le lui pardonnons si aisément! Après ces exploits — ayant rentré sa chemise en homme bien élevé — le ridicule ne tue pas en Amérique — il accompagne le duc de Buekingham jusqu'au Louvre. A part de telles excentricités, l'action est rapide et souvent passionnante. La chevauchée des quatre mousquetaires vers Boulogne est épique et laisse le spectateur haletant. Celui-ci vit vraiment l'aventure; c'est là, je crois, le meilleur éloge qu'on puisse faire de l'œuvre. Parmi l'interprétation, en mettant à part le prestigieux meneur du jeu, je citerai Mlle de la Motte, minaudière et charmante à souhait; Mary Me Laren, qui sut exprimer la douleur d'être reine ; Adolphe Menjou, roi hautain, fin et racé; Eugène P ailette, Léon Bary, George Siegman qui furent respectivement, avec adresse, puissance et virtuosité, les fameux Aramis, Porthos et Alhos. Nigel de Brulier et Lon Poff (le Cardinal de Richelieu et le père Joseph) furent vivants, véridiques; ils donnèrent le frisson. Dans plusieurs scènes, le père Joseph, à l'arrièreplan, est placé de telle façon que seules, sa tête et ses mains croisées se détachent sur le fond d'une tenture L'effet est saisissant. Le film est un sept reeler, et ne traite que des premières aventures de d'Artagnan, à propos des ferreta de la reine. Avec ses défauts, «es inexactitudes, le sujet a été mieux traité, à mon avis, que dans h réalisation française. J'entende dire qu'en tant qu'oeuvre cinégraphique, il porte mieux. Je souhaite que des metteurs en scène français puissent le voir prochainement. Ils en retireront, aussi imparfait qu'il soit, de nombreux et utiles enseignements. El S1E I ERG! SON La belle et noble artiste que nous avons admirée dans La P Posthume, L'Exilée, et que nous reverrons prochainement dans /.,■ Stratagème ./. Fred Lawton. A . Ro SUISSE ROMANVE Cinéa a bien voulu dernièrement accorder l'hospitalité à L'auteur de ces lignes. 11 revient aujourd'hui Frapper à l'huis de cette maison amie, se confier, dire ses craintes et exprimer ses espoirs? Ehl quoi, pensera-t-on. ce l'on Suisse ailone à se plaindre, n'a t il pas régulièrement sa cargaison Pathé Gaumont. Que lui tant h i m Beaucoup de choses, amis de 1 i an< i . beaucoup ' \ I ■> "> « e ou un cœur si généreux palpite, où le grave M. Ha DOtaUX disait qu'il B*J ti'oiiv ait presque élu/ lui. qu'il \ entendait le Français le plus purel quelee habitants lui semblait ut I tre dea compa ii lotea . a Gen< ve, dlsons-noua 1 .A\^ tu m i. l'allemand honni, s'insinue tou |oura plus, i a\ ,io' i< cœur et l'esprit, aéme le doute et la mésentente Chaque mois il peut dire que s., propagande a tait un nou> eau pro i i propagande allemand Li /•././.-. \ ous pou\ ei i< * i "ii . i lie a abandon... le li\.> depuU 1918;