Cinéa (1923)

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12 cinéa Nouvelles d'Angleterre Il y avait longtemps que je tenais la Welsh Pearson Co pour l'une des maison» de production anglaises les plus heureusement entreprenantes, l'une de celles qui, avec une confiance et aussi une clairvoyance vraiment remarquables, contribuent le plus à répandre partout le prestige, jusqu'ici trop souvent amoindri, du film britannique. Il est inutile de revenir ici sur les mérites exceptionnels des films de miss Betty Bal four tournés par cette compagnie. Tous ont déjà obtenu, comme je l'avais pressenti, les suffrages unanimes des spectateurs français. Venant après des succès de charme et démotion tels que : Le Pantin meurtri, Squibs gagne la coupe de Calcutta, Son Vieux Papa, etc., j'étais donc un peu inquiet, je l'avoue, au sujet de The Romani) (le romanichel), film mis en scène, celui-ci, non plus par M. G. Pearson, — l'animateur délicat de La Petite Marchande de (leurs de Piccadilly — mais par M. Martin Thornton, avec, pour principal interprète, Victor Mac Laglen, le Bull-Finch de La Glorieuse Aventure . Cependant, j'avais tort de douter. Je n'aurais donc que plus de plaisir à affirmer la conviction nette où je suis qu'avec Mrs Pearson et Martin Thornton comme directeurs de productions, la Welsh Pearson Co est actuellement la compagnie anglaise dont la réputation est la plus solidement établie, celle dont les réalisations futures ne laisseront jamais indifférents les exploitants anglais et étrangers. The Romany a un scénario attachant, habilement écrit et découpé par M. Elliot Standard, qui traite des coutumes des romanichels et aussi des coutumes écossaises concernant le mariage. C'est dire que l'histoire donna lieu à une mise en scène on ne peut plus pittoresque. Les extérieurs pris en Ecosse sont des plus admirables que j'aie jamais vus; cependant, si superbes que furent les décors choisis de la verte Erin, chacun d'eux eut son importance propre, sa nécessité, dirai-je môme. Ici le cadre, au lieu d'aider a faire retarder l'action, sinon de la faire oublier, renforça plutôt son emprise. L'interprétation fut excellente; impeccable fut aussi la photographie de M. Emile Lauste. En résumé, voici un film tout à l'honneur des studios anglais, et qui fera sans doute aussi comme ses devanciers de la Welsh Pearson Co son petit tour du monde, en « romany » qui se respecte. • On s'accorde généralement à trouverque M. E. Godaleut vraiment une idée « épatante » lorsqu'il décida que sa compagnie tournerait The ivonder ivomen of the world (Les femmes remarquables du monde) Une telle entreprise n'est certes pas de médiocre importance, vu les leçons historiques qu'elle servira à dégager. Espérons que la réalisation des films conçus, dont le soin incombe aux mains expérimentées de MM. Elliott Standard scénariste, et E. Greenwood cinéaste, sera à la hauteur du des sein grandiose qui l'inspire. D'ores et déjà nous aurons : Marat et Charlotte Corday, Napoléon et Joséphine, Lucrèce Borgia et Jane Grey, Chateaubriand et Mme Récamier, Charles 1er et Henriette d'Angleterre, etc., etc., car j'en passe, et des meilleurs. Aurons nous également, à tout seigneur, tout honneur, Adam et son espiègle épouse Eve ? Mais gageons que nulle star ne se jugera digne de la personnifier. Un détail qui m'a été transmis par le directeur de publicité de la B. et C. Kinem Co, montrera le soin quasireligieux avec lequel celle-ci travaille à illustrer cette nouvelle légende dorée qu'elle a entrepris de défendre. Une réplique, aussi parfaite que possible de la presse à main utilisée par Marat pour imprimer ses pamphlets, a été fabriquée d'après des documents originaux découverts (sic) au British Muséum. Dans le même ordre d'idées, je fais des vœux pour que Les Femmes remarquables du monde soient toutes aussi parfaites que l'idée que nous nous étions faite jusqu'ici de leurs glorieux modèles. Car, ainsi que l'a dit Pascal, si du nez d'une femme, la face du monde a pu jadis dépendre, à plus forte raison le succès d'un film peut-il lui être, aujourd'hui, soumis. • D'après les dernières nouvelles reçues, il semble que l'Idéal Film Co 8e 8oit décidée à faire les choses « en grand » en matière d'exploitation de ses films. Les trois derniers que cette compagnie a complétés sont : The Harbour lights (d'après le roman maritime de G. R. Sims, le chroniqueur-essayiste du Référée, récemment décédé. Le metteur en scène de cette production fut Tom Terriss, que l'Idéal fit venir spécialement d'Amérique, suivant en cela sa politique, de ne faire des films assurés d'un débouché immédiat aux EtatsUnis, en vertu de l'attrait qu'exerceront auprès du public américain un directeur ou un 8tar ayant déjà sa faveur. En ce qui concerne The Harbour lights, il sera doublement satisfait, car le jovial Tom Moore en est aussi l'étoile. Le second est Greensea Island dont les principaux interprètes sont Flora Le Breton, la charmante artiste franco-anglaise, et Olive Brook. Puis The grass Orphan dont l'étoile est Margaret Bannerman, qui continue à jouer au Drury Lane Théâtre l'un des principaux rôles de Deçà mer on Nights. Au lieu de présenter chacun de ces trois films aux exploitants anglais dans chacun des principaux centres du pays, comme elle avait coutume de faire, l'Idéal a transmis une invitation à ses clients pour venir les visionnera Londres même. Au besoin des automobiles spécialement requises iront les chercher. Pour peu que l'invitation s étende aussi au chapitre de la nourriture, il fera bon être directeur d'un cinéma en Angleterre. Les prochains films de l'Idéal seront: The Hawk (l'Epervier), avec le célèbre casse-cou américain Ch. Hutchinson; le metteur en scène en sera M. Frank Crâne, et une adaptation du dernier roman de l'auteur anglais W. S. Hutchinson, This Freedom, qui sera dirigée par Denison Clift. le metteur en scène de A Bill of Divorcment qui eut une saison remarquable l'année dernièreau New Gallery Kinema. A. F. Rose.