Cinéa (1923)

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clnéa Le choix de Diane de Méridor était de Bussy, Jean d'Yd, un Chicot particulièrement difficile. Il fallait « fou du roi » plein d'une savoutrouver une artiste qui fut grande reuse sagesse; Raoul Praxy, Henri III dame tout en gardant, selon le texte magnifique et distant; Yina, un d'Alexandre Dumas, « ce premier Monsoreau qui a la rudesse du éclat de la jeunesse et de la beauté qui donne son plus pur coloris à la fleur, son plus charmant velouté au fruit. » Rôle délicat rendu plus malaisé encore par le costume à corselet, à vaste jupe bouillonnée et à large collerette de dentelle dont le port est tellement éloigné des élégances modernes. Mlle Geneviève Félix s'acquitta de sa tâche avec une scrupuleuse conscience et une bonne volonté charmante. Trois autres artistes femmes, Mmes Gina Manès, dans le rôle de Mme de Saint-Luc; Madeleine Lriekson, en Gertrude, et Madeleine Rodrigue en duchesse de Montpensier. Du côté masculin il faut citer MM. Rolla Norman qui rendit toute la finesse de la ligure pas lui grand veneur que nous dépeint Alexandre Dumas, Carjol, truculent et bedonnant à souhait dans le rôle du saint homme Gorenflot. Citons encore MM. Deneubourg en baron de Méridor, Lagrange, un duc de Guise de grand style; Philippe Richard et Finaly, mués en ducs d'Anjou et de Mayenne: Pierre Almène, un de Saint-Luc, excellent épéiste dans son duel avec Monsoreau. Il faudrait s'étendre longuement sur les multiples trouvailles de la mise en scène. René le Somptier, artiste de science et de goût, y confirma sa jeune maîtrise. Et son succès personnel fut des plus vifs. La Dame de Monsoreau cinégraphique est digne de son modèle littéraire. N'est-ce le plus bel éloge que l'on puisse adresser ?