Cinéa (1923)

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0 cinéa SARATl LE TERRIBLE Tous les véritables amateurs d'art cjnégraphique attendent avec impatience la présentation de Sarati le Terrible, te iilm que Mercanton et Hervil renouant une collaboration jadis féconde, sont allés l'été dernier tourner en Algérie. Adapté ou vigoureux et délicat roman de M. Jean Vignaud, le lilm va nous restituer une Algérie à laquelle l'écran ne nous a pas encore habitués. On conçoit ce que deux parfaits artistesettechniciens comme .Mercanton et Hervil ont pu glaner d'images essentielles, tour à tour pittoresques et savoureuses, au cours d'un voyage qui dura plus de quatre mois. Nous ne voudrions pas anticiper sur le libre jugement de la critique en donnant sur le film de trop amples détails, mais il nous est cependant permis de dire que les documents photographiques dont nous avons eu la primeur annoncent une œuvre de haut style et de grande envolée. La lumière y joue en somptueuses oppositions et le tragique y coudoie la plus fine sentimentalité. Mercanton et Hervil ont réuni pour les rôles principaux un quatuor d'artistes éprouvés, MM. Henri Baudin qui promet d'être un Sarati farouchement terrible et Feramus, un Gil Une scène de Sarati /<■ Terrible bert de Kerradec de la plus jeune et de la plus authentique distinction, Mlles Ariette Marchai, que nous attendons à ce grand début dans le rôle attendrissant de la petite Rose et Ginette Maddie, une Hélène pathétique. Sarati le Terrible est aujourd'hui absolument au point. Sous la marque heureuse de la maison Aubert le film connaîtra prochainement la fructueuse carrière qu'il mérite. * * De Mercanton et Hervil nous verrons également bientôt Aux Jardins de Murcie dont on n'a pas oublié la longue série de représentations au Théâtre Antoine et qui a fourni aux deux sy m pathiques metteurs en scène des thèmes de la plus somptueuse et de la plus musicale fantaisie. Dans ce film nousreverronsia silhouette charmante de MUe Ariette Marchai dont le joli visage mélancolique aux yeux veloutés et au ton de soleil s'harmonisera délicatement avec les splendeurs d'Andalousie et de Murcie. Nous devons à l'obligeance de M. Louis Aubert la primeur de la très photogénique image que nous reproduisons ci-contre. L'ne scène îles Jardîns de Murcie.