Cinéa (1923)

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cinéa LA BÊTE MM. HENRI DUVAL, MICHEL CARRÉ. PAUL AMIOT et Mlle FRANCE DHÉLIA Un beau film, bien pensé, bien découpé, bien réalisé. M. René Le Somptier le tira, en collaboration avec M. Michel Carré d'un roman du comte Adrien Chabot, Marielle Thibaut, qui eut son heure de célébrité sous le second Empire. Présentée tout récemment avec un vif succès par les Etablissements Aubert, La Bête Traquée sortira en public le 9 mars. Peut-être ne jugerat-on pas inutile d'en rappeler ici le sujet : Dans un pays de forêts et de chasses, un homme, Firmin Grateret, braconnier invétéré, est traqué, comme une « bête », comme le sanglier que poursuit la meute acharnée, dans les fourrés et les hauts taillis du comte de Boisrabault, par le garde, père de Marielle. Marielle, que protège la comtesse, troublée par la lecture des livres anciens qui remplissent la bibliothèque du château, s'est donnée la tâche, belle mais ingrate, de relever Firmin Grateret et d'en faire un honnête homme. A ce jeu dangereux son cœur s'est pris. Firmin entrevoit un rêve d'avenir, et feint un amour, qui n'est qu'un désir vulgaire. Marielle est heureuse et fière. Elle refuse, sans donner de raison, d'accorder sa main à un brave garçon qui l'aime, le piqueur Aubertel, dit « la Brisée »,espérant un jour pouvoir avouer hautement son amour pour Firmin. Mais une nuit son père est tué. On retrouve son cadavre, dans un fourré, le front troué d'une balle. Or, tout le monde semble accuser Firmin, et Marielle ne peut avouer qu'il a passé la nuit dans sa chambre. Effroyablement angoissée, en présence de Firmin et d'Aubertel, elle promet d'épouser celui des deux hommes qui découvrira l'assassin de son père. Firmin, oublieux de ses promesses, s'est remis à boire et à courir les cabarets. Annette, la fille de Rabier, qui aime Firmin, n'a pas craint de déclarer que c'est auprès d'elle que Firmin a passé la nuit du crime, créant ainsi un alibi au jeune homme,