Cinéa (1923)

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cmea 23 LE ROMAN D'UN ROI Jugé par la Grande Presse Bonsoir {15 f éviter 1923). La diversité, le mouvement qui sont l'âme même d'un film, se trouvent réunis dans l'adaptation de Rex Ingram, qui est un animateur d'une grande valeur. Dans le Roman d'un Roi, on ne relève ni longueur, ni scènes inutiles. Le découpage habile donne aux faits une vigueur remarquable et un mouvement que l'on souhaiterait rencontrer dans toutes les productions. Certaines scènes sont réglées avec maîtrise : le duel entre Rassendyll et les officiers de la cour, les tètes du couronnement, comptent parmi les plus éloquentes. La photographie est égale et le film présente un très grand intérêt. Quant a l'interprétation, elle réunit des artistes dont on ne peut que louer la mesure et le jeu. Lewis Stone. acteur éprouvé, tient une épée avec élégance et se bat avec une superbe qui fait penser a la virtuosité d'un Douglas Fairbanks. Alice Terry est sa partenaire. Le visage harmonieux, espressif et doux de cette comédienne, dégage une sympathie particulière propre a engendrer les sentiments les plus tendres. Les films Kaminsky font, avec le Roman d'un Roi. un début qui laisse pressentir de nombreux succès. Auguste Nardv. Le Matin (16 Février 1923). Nous avons vu le film tourne par Rex Ingram, d'après un roman d'Anthony Hope, ou les aventures du baron Rassendyl. qui est le sosie de Rodolphe de Slovanie, sont un habile mélange de complots politiques, de dévouement chevaleresque et d'idylle romanesque. La mise en scène, qui nous fait pénétrer intimement dans une de ces petites cours comme il v en avait tant, autrefois dans les empires centraux, est réglé avec un réel souci d'exaciitude. C'est à M. Lewis Stone qu'est échu le double rôle du prince Rodolphe et du baron Rassendyl. Ce bon artiste interprète adroitement les deux personnages. Le rôle de la princesse Marcya est tenu avec un réel charme par Alice Terry, jeune, jolie, distinguée. Les mouvements de foule sont très adroitement réglés et donnent une vie intense a ce film américain très intéressant. Le Figaro (16 Février 1923). On vient de présenter avec un gros succès le Roman d'un Roi. d'après l'œuvre remarquable de Sir Anthonv Hope. adaptée et réalisée avec beaucoup de talent par Rex Ingram. Ce jeune metteur en scène américain connaîtra certainement la faveur des foules, tant par la qualité de sa production que par l'admirable façon dont elle a été lancée Nous avons plaisir nous-mèmea féliciter les « films Kaminskv », qui ont su choisir, parmi la production américaine, pourtant si inégale, un film aussi bon. Aussi bien l'intrigue qui rappelle la manière de Dumas, que les décors et l'interprétation, tout est digne d'éloges. Ht l'occasion est trop rare de pouvoir, sans arrière-pensée. pour ne pas en éprouver une réelle satisfactisn. RoiîHRT SPA. Action Française (16 Février 1923). Les films Kaminskv ont présenté la dernière production de Rex Ingram, l'auteur des Quatre Cavaliers de l'Apocalypse : Le Roman d'un Roi. un bon drame, solide, bien charpenté et bien joué. Gaxotte. Démocratie Nouvelle (16 Février 1923). La jeune firme Kaminsky, en nous présentant le Roman d'un Roi. de Rex Ingram, d'après le roman de Sir Anthony Hope, a débuté par un coup de maître. En assistant a la projection de ce film on a nettement l'impression de se trouver en face de l'œuvre d'un grand artiste et l'on ne songe pas à s'étonner que les Américains, avec leur goût très vif delà hiérarchie, appellent Rex Ingram »n le deuxième metteur en scène du monde », étant établi que Griffith est le premier Ce qu'on ne saurait trop louer, c'est le soin méticuleux apporté à la mise en scène et et surtout peut-être au choix des interprètes Il n'est pas jusqu'aux figurants qui n'aient été soigneusement triés sur le volet. Les gardes et les valets du palais sont tous absolument impeccables et n'ont rien de commun avec les pitoyables « tètes à huile « que nous voyons trop souvent sur l'écran. L'interprétation est remarquable. Lewis Stone, tour à tour veule et inconsistant, puis énergique et audacieux selon les nécessités de son double personnage, a pour digne partenaire la délicieuse Alice Terry. Tous les autres rôles, dont un grand nombre sont importants, sont admirablement tenus. Bref le Roman d'un Roi est un beau film, intéressant sous tous les rapports, et qui. j'en suis convaincu, fera la conquête du public partout ou il sera projeté, que ce soit dans les milieux mondains ou dans les milieux populaires. Jean de l'Ecran. ^° L'Information (17 Février 1923). Le Roman d'un Roi. d'Anthony Hope. a inspiré à Rex Ingram un drame ingénieux et mouvementé, un roi faible y est la victime de son frère illégitime, le cousin et sosie du souverain prend provisoirement la place du monarque. Des imbroglios dramatiques et sentimentaux suivent, intéressant d'autant plus qu'ils évoluent dans de beaux décors aux tonalités souvent superbes. La mise en scène, harmonieuse, est remarquable dans le tableau du couronnement, où la situation du pseudo-roi jette un grain d'humour : Alice Terry est une princesse de grâce infinie, et Lewis Stone tient excellemment le double rôle. Lucien Wahi . Dernières nouvelles de Strasbourg. Il n'y a pas, dans toute la littérature, de meilleur scénario pour un film, que l'œuvre célèbre d'Anthony Hope. Aussi ne faut-il pas s'étonner si le film qu'en a tiré Rex Ingram pour la Lœw Métro, obtient les suffrages de tout le monde. C'est d'ailleurs le second film inspiré par cette œuvre, mais le premier aurait été réalisé en un temps où le cinéma n'avait pas atteint la richesse de mise en scène que nous lui voyons aujourd'hui. Sans doute ne manquera-t-on pas a tourner le roman qui fait suite au Roman d'un Roi et qui n'est pas moins susceptible de fournir un très beau film.