Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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prêts n l'œuvre loyale qu'attendent d'eux les directeurs de cinémas, leur patrons, ainsi que tous les opérateurs, leurs ca Nous sommes sûrs qu'il > aura non pas hostilité anti-patronale mais une collaboration d'honnêtes gens fondée sur l'intérêt général de la cinématographie el le respect réciproque du droit Bonne journée pour le Cinéma puisque journée d'entente, dans la disI ersion menaçante des meilleures forces de notre industrie! G. DUREAU LA LETTRE DE M. Ch. PATHÉ QUELQUES OPINIONS En réponse à la lettre de M. Charles Pathè que nous avons publiée dans notre dernier numéro, nous publions aujourd'hui l'article ci-dessous qui, /mur être anonyme, n'en est pas moins plein d'excellentes idées. Nous ne partageons pas, entre autres affirmations, l'opinion de notre correspondant sur les Loueurs •• et nous sommes 1res lieureu.r de produire aujourd'hui même, à lu suite ,h, document ci-dessous, la lettre de M. Vaissier, directeur île l'Union Cinémul<u/rai>lii</ue. Elle éclairera le ilébal el précise déjà bien des points. Etat Actuel de l'Industrie Cinématographique L'industrie du cinématograpbe traverse actuellement une crise 1res violente qui dure dépuis près d'une année et qui paraît devoir atteindre bientôt son point culminant. Cette crise provient de plusieurs cau I" Manque d'entente entre les fabri 2° Concurrence stupide, sans aucun profit pour qui que ce soit. 3° Création d'un commerce de location dé bandes. V Surproduction de tous les fabricants. Manque d'entente. — Les éditeurs de bandes cinématographiques ont commis Là maladresse de ne pas se partager la besogne. Au début t\\\ Cinématographe, son emploi était strictement limité à la représentation de scènes d'acualilô, prises dans les différents pays du monde. Puis, un jour, on a voulu s'en servir pour faire de scènes truquées; on est allé jusqu'à vouloir faire du théâtre avec un appareil qui n'a rien de ce qu'il faut | • cela, car il ne possède aucun des avantages du théâtre el par contre, il a tous les inconvénients possibles pour fatiguer le spectateur. Actuellement on se sert du Cinématographe pour représenter des vues d'actualité, pour reproduire des féeries; on s'en sert encore pour l'aire des bandes comiques ou dramatiques doni le sujet el sa re|iré>,'nlalinu doivent être forcément dénaturés, car il faut aller vile et le jeu rationnel et lent, qui se comprend au théâtre avec la parole accompagnant le geste ne saurait être d-3 mise s;ir un écran trépidant et, par conséquent, fatiguant l'œil du spectateur. D'autre part, les cerveaux créateurs de scénarios se sont vite épuisés. Les scènes dramatiques, toujours en vertu de l'insuffisance scénique du Cinématograpbe, tournent forcément dans un cercle où se retrouvent, presque à chaque pas, des situations immorales: crimes, adultères ou autres sentiments violents que seul le CinématofiTaphe peut décrire. Les vues comiques tournent facilemnt au grotesque parce que la quantité de cerveaux, mis à contribution pour les imaginer, oblige de plus en plus ceux-ci à rechercher des situations fausses ou ridicules pour essayer de provoquer un rire qui, bien souvent, n'arrive pas. 11 est probable que si, dès le début, les 4 ou 5 maisons sérieuses qui s'occupaient d'édition de films, s'étaient entendues pour se partager la confection d'un programme-type, c'est-à-dire, l'un se chargeant des vues de plein air, l'autre des vues féeriques, le troisième de vues comiques, le quatrième de drames, etc., etc., la production de chacun aurait été moins forte, là qualité d'exécution aurai! été. par conséquent, mieux recherchée et le spectateur y aurait gagné en même temps que les éditeurs de films. Au contraire, tout le monde a voulu faire le même travail. Le résultat a été tel qu'on se copie les uns les autres pour arriver à produire des -cène mal jouées et, par conséquent, de moins en moins