Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

-in vendables. La concvrren a été le résultai de ce manque d'organisation au début, a eu le plus mauvais résultat pour chacun. Alors qu'au début la bande positive se vendaii facilemenl 1 IV. 50 et même 2 fr. le mètre, alors que le consommateur n'a jamais demandé un abaissement de ce prix, les fabricants, désireux d'écouler leur production, se son! évertués, les uns les autres, à baisser les prix de telle sorte que l'on voil aujourd'hui des maisons très importantes, vendre la bande au-dessous de 1 fr. le mètre. Dans de telles conditions, il esi facile de comprendre que le bénéfice esl extrêmemeni restreint. D'un autre côté, les diverses Sociétés de cinématographes, à pari deux ou trois, sonl dirigées ou administrées par des personnes ignoranl toul de cette industrie. t in peu! s'en rendre compte en écoutant, parfois, certains Directeurs ou Administrateurs de Sociétés, raconter ce qu'esl le prix de re\ ieni d'une bande cinématographique. Il est certaine Société-, actuellement en mauvaise posture qui ne doivent celle situation défavorable qu'à l'ignorance absolue <le leur prix de re\ ienl exact. Si l'on ajoute à cela le peu de souci que [es ouvriers ou opérateurs attachent à l'égard de la pellicule sensible et le dédain avec lequel on traite cette matière première dont le prix est très élevé, on comprendra facilemenl l'étal de gêne dans laquelle se trouve la majeure partie des Sociétés de Cinématographe. Il restail une dernière erreur commerciale à com mettre: la location îles bandes. Ue genre d'exploitation esl excessivement dangereux el les résultats d'ailleurs l'onl prouvé, 'l'ont d'abord, il tant une organisation excessivement compliquée et un stock très important pour alimenter les demande de tous les é|;ibl i--emenfs qui -e sont eréés depuis que les fabricants leur ont permis de louer des programmes à la semaine. D'un autre côté, il s'est '■!■,■:■. à côté des maisons d'édition de films. quelques loueurs de bande qui, seuls, à l'heure actuelle, gagnent de l'argent. D'où leur vient ce bénéfice? Simplement de ce qu'ils ont un stock important de vieilles bandes de 3, k el même 5 au el auxquelles il font rendre le maximum. Quel esl le résultat obtenu sur le public? Il e>t désastreux. Les bandes étant forcément très rayées et sales, le public -'esl fatigué et si l'on ne met pas rapidement un frein à celle façon de faire, l'industrie du Cinématographe aura vécu. Créée il y a à peidix année-, elle mourra par la faute de ceux qui devaient \ trouver leur profit La location des bandes n'est possible qu'avec cette condition c'esl que le loueur rendra, au bout d'un temps déterminé, les bande qui lui auroui été livrées. Ces bandes seront détruites el l'on pourra ainsi vendre de nouvelles production-. n'orl heureusement, si la clientèle française esl un peu compromise par ce système de location de bandes, il reste l'étranger où celle détestable pratique u'esl pas encore implantée d'une façon Irop grave. La Surproduction dan chaque maison esl poussée à l'extrême. Certaine sociétés ont des stocks qui dépassent J million de mètres. Comme il esl impossible de détruire de -Mité de cœur une si grande quantité de bandes, chaque maison esl obligée, pour l'écouler, de faire des sacrifices sur le prix el le résultai esi un avilissement du prix d'achat el la presque impossibilité de vendre beaucoup de nouvelles bandes. La crise actuelle, si elle esl néfaste pour ceriaine organisations, sera salutaire pour l'Industrie en général, car elle dé CINEMAS "FIX" Télép, 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. : kinéfix ACHAT VENTE LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés Premières Références