Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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N°17. 10 Décembre 1 908. CINÉJOURNAL Organe hebdomadaire de l'Industrie cinématographique Directeur : G. DUREAU ABONNEMENTS : FRANCE Un An 10 fr. ÉTRANGER Un An 12 fr. Se Je 25 centimes Parait tous les jeudis. Rédaction et Administration : 30, Rue Bergère PARIS 1ÉLÉPHONE : 161 54 BREVETS D'INVENTION A nos Lecteurs NOUS avons l'honneur d'informer nos lecteurs cl amis qu'à partir du prochain numéro, les abonnés seuls recevront régulièrement le Ciné-Journal. Le service spécimen gratuit sera fait (i de nouvelles adresses et les lecteurs non abonnés n'auront ainsi le Journal hebdomadaire qu'à des intervalles irréguliers. Les Sinistrés de Stamboul Je n'ai pas l'honneur de connaître l'estimable fonctionnaire que le gouvernement de la République a délégué comme consul général à Constantinople. Peut-être sait-il for! bien conduire le cotillon dans les bals du parti JeuneTurc ou excelle1 il dans les manœuvres de la diplomatie. Mais, ce qui est plus certain, c'est qu'il a de La défense de nos intérêts français une conception tout à fait amusante. Je m'en voudrais de ne pas la noter. J'avais, il j a quelques semaines, écril quelques lignes pour souligner, au point de vue de la cinématographie professionnelle, l'avènement de la liberté ottomane ei l'avenir qui s'ouvrait an progrès nouvelle constitution. J'indiquais brièvemeni ei d'une façon très générale, que la France avait tout intérêt à surveiller ce mouvement d'émancipation. N'était-il pas, en effet, opportun de prendre pied a Constantinople et à Salonique, de fonder des postes cinématographiques français partout où il se pouvait, pour ouvrir a nos maisons de fabrication et d'édition aussi bien qu'à nos loueurs et à nos exploitants, les portes d'un marché nouveau >\\v une ferre demeurée pour ainsi dire vierge à la cinématographie? Tel était du moins mon humble avis. J'eus le plaisir de voir mon idée partagée par un grand nombre de nos professionnels qui, désireux de passer sans retard à l'acte, écrivirent à notre consul général de Constantinople pour lui demander les renseignements nécessaires. Pauvres gens! il avaient compté gagner de l'argent, en l'aire gagner à tous les tenants de notre industrie nationale, et par là non les devions estimer comme d'excellents français. M. Le consul général n'était pas de cet avisi Aux demandes de renseignements, il répondit pour s'éviter tout effort qu'il n'j avait rien à faire. Au cri « Partons pour la Turquie! » il répondit « Ne Nenez pas! » Sans doute, notre représentant appartient-il à cette fameuse école de fonctionnaire pour qui toute politique se résume en cette phrase: « Pas d'affaires, surtout ! » \ ce compte, il m'apparaît comme un homme supérieur. Un Marseillais quelle audace! venu a Péra, avec groupe électrogène s'il vous plaît, trouva près du consulat tant de protections qu'il ne put même trouver une salle. Qu'est ce don. qu'un cinématographiste pour un consul? l 'n montreur de lanterne magi