Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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Ire bui que d'égarer la vérité et de servir la cause des coupables. Elle est pour les procédés expéditifs... « Sitôt pris, sitôt pendu! » telle était jadis la formule qui résumai! tonte la morale populaire en matière de justice. Or, il n'esl pas douteux que ces instincts de défiance vis-à-vis des tribunaux cl ce goût des exécutions sommaires survivent à l'étal latent dans l'âme des foules, et que c'esl faire œuvre immorale et dangereuse que de le exciter. Le cinénialufiTaplie ne devrait être qu'un instrument de vulgarisation artistique et d'enseignement. N'est-i'l pas déplorable, en vérité, que des entrepreneurs -ans scrupules puissent s'en servir ainsi librement pour répandre dans le public des idées de lynchage et de férocité?... (Petit Journal) Jean Lecoq. à Jjer/fri Il paraîl que l'ingéniosité de nos auteurs dramatiques el comiques ne suffi! plus à la faim dévorante de la maison l'allié frères. Tour à tour, on a rapidement avalé dans les bureaux de la rue Pavart les meilleurs de nos académiciens et les plus populaires de nos dramaturges pour en faire, par une assimilation pénible, du film d'art à grand tralala. Aujourd'hui, la table est rase. Il faut de nouvelles proies. MM. l'allié aîné et iJeeourcelle viennenl de franchir le Rhin pour aller les chercher. Ce deux cm inences faisaient, en effet, i1 y a quelques semaines, une viande conférence à Berlin dans la salle du Rheingold, qui peut contenir 4.000 personnes. La projection cinématographique y fut copieuse. Les orateurs, dont on apprécia la fixité, invitèrent chaudement les poètes et les dramaturges allemands à leur apporter une idée originale, et M. Decourcelle eut la voix persuasive d'Orphée pour leur faire comprendre que la France était généreuse et payait cher l'esprit. Que pensentde cette odyssée commercial!' les collègues de M. Decourcelle, les scénaristes distingués du Film d'Art el les auteurs cinématographiques? Souhaitons qu'il n'y ait en tout cela qu'un bluff de plus... ce qui ne tire guère à conséquence. Autour d'une Morte Un de nos meilleurs confrère d'Allemagne se plaint, dans un numéro récent, des critiques dont j'aurais criblé cette pauvre regrettée Exposition de Hambourg. J'ai dit, en effet, que le souvenir n'en était pas très heureux, .le le répète aujourd'hui, mais je prie qu'on veuille simplement entendre par ces mots que l'Exposition de Hambourg fut, comme tant d'autres héla-! un SUCCès industriel très mitigé. Son excuse esl d'avoir été la première et ce sera toujours à l'honneur de ceux qui en prirent l'initiative. Il me [>lait d'ailleurs d'apprendre par mou confrère que tous les exposants, -an exception, ont été surchargés de commande-. Il m'en voit tout heureux. CINÉMAS "PX" Télép. 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. : kinéfix ACHAT VENTE LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés Premières Références