Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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No 18. 17 Décembre 1908. Organe hebdomadaire de l'Industrie cinématographique Directeur : G. DUREAU ABONNEMENTS : FRANCE Se Je 25 centimes l'arait Ions les jeudis. Rédaction el Administration : 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE : 1 61 54 A nos Lecteurs Nous (nous l'honneur d'informer nus lecteurs et (unis qu'à partir du prochain numéro, les abonnés seuls recevront régulièrement le Giné-Journal. Le service spécimen gratuit sera fait à de nouvelles adresses et les lecteurs non abonnés n'auront ainsi le Journal hebdomadaire qu'à des intervalles irréguliers. Ce que vaut la Cinématographie Industrielle Quelques types de détracteurs J'entends dire depuis il»' Longs mois que le cinématographe a vécu et, qu'en toul cas, -'il vil encore, son âge d'or esi certainement passe. Ceux qui vonl colportanl ces propos alarmistes, ces mauvais prophètes, quels sont-ils ? D'abord il j en a dans toutes les industries des esprits beaucoup plus portés â La critique <|nïi L'action, des chercheurs de tares professionnels qui confondent la crise donl nous souffrons tous avec les derniers spasmes de l'agonie. Timides ou découragés sans avoir tenté de sérieux efforts, ces médecins tanl pis so.nl toujours au chevel des malades : ils Le tueraient avec tranquillité pour avoir raison. Le mieux est de tenir leurs paroles pour ce qu'elles sont, c'e I à dire rien. Nous avons ensuite parmi les grands sceptiques, ceux qui ayant connu à l'origine de La cinématographie des bénéfices prodigieux, anormaux, feignent de s'étonner que cette prospérité rationnellement passagère n'ait pas duré. Ce sont gens qui, en plein hiver, vous parlent toujours de l'été sans vouloir connaître la certitude du dicton << les beaux jours son! courts ». Lis souffrent — el comment -de voir Le film à I fr. 25, L'ayanl vendu 2 fr. 50. La concurrence leur est pénible car il estimenl avoir conquis sur le marché une place de droit hors de laquelle toute initiative devienl pour eux vexatoire el insupportable.! >n comprendra que dans leur amertume de se voir vieillis, ils dénigrenl la jeunesse el prennent des airs entendus pour semer Le doute dans Le cœur des nouveaux venus: « Ne faites pas de cinématographie .' c'est une industrie perdue !... « Ils vous disent cela comme les vieilles dames, jadis belles, répètent aux jeunes filles: « Gardez-vous des hommes .' . Leur tristesse est précisément de n'avoir plus besoin de s'en garder. Je ne parle que pour mémoire de ceux qui n'ayani pas réussi dans l'industrie du cinéma déclarent qu'elle ne vaul rien. s'il avaienl vendu du boudin pour lequel ils étaient mieux préparés, ils déclareraienl avec ta même autorité que rien ne vaul La charcuterie ce qui est une opinion. Dans le monde des exploitants, nombreux sonl Les détracteurs du cinéma, tl j a d'excellentes raisons à leur dénigrement et la meilleur e-l qu'ils ne -avenl pas, comme on dit en bon français, a y