Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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Qu'est-ce qui surcharge l'oxygène? estce le prix de l'oxygène ou son transport: les minuties, les formalités, les précautions, le coût même du transport? Quand bien même les trente-six sous économisés ou supposés tel, existeraient réellement, de quel poids seront-ils en regard des considérations précitées? Mais si cette sensationnelle mesure n'était que du bluff, inoffensif en ses effets, nous n'aurions pas entrepris une discussion oiseuse. Sous son masque engageant, se cache une réalité désastreuse. De huit francs qu'il coûtait autrefois, l'oxygène ne coûte plus que trois francs cinquante. Or, l'oxygène, autrefois, il y a dix ou quinze ans, ne servait guère qu'à la projection et à la médecine. Par conséquent, l'oxygène ne nourrissait pas son homme, c'est-à-dire son usine. Même à l'heure actuelle, les usines qui fabriquent de l'oxygène ont toutes d'autres cordes à leur arc, et il apparaît que l'ancien prix de huit francs, s'il était élevé, n'était pas exhorbifant et que le usines étaient encore loin alors d'y gagner de l'or. Mais les circonstances se sont modifiées: peu à peu la grande industrie a utilisé l'oxygène que fout d'abord elle ignorait, et voici que la consommation industrielle a pris une extension énorme, et qu'elle dépasse de dix fois, de vingt fois celle de la consommation de projection. Dès lors, les usines d'oxygène traitent maintenant leurs affaires par marchés de centaines de mètres cubes, se servant do tubes qui, comparés à ceux utilisés en nrojection. paraissent être des monstres fantastiques et les prix faits pour les immenses quantités sont tout à fait excep tionnels et atteignenl des chiffres qui nous stupéfleraienl sans aucun doute. Mais <le là à vouloir appliquer les prix faits pour la grande industrie à la nuisommation de projection, il y a un fossé infranchissable. La consommation de projection n'existe plus à rôle de la consommation industrielle; ln^ fabricants n'ont plus aucune raison de continuer une branche d'industrie qui. sans leur rapporter des bénéfices comparables avec les autres branches, leur cause en outre les plus grands ennuis. Car il ne faut pas s'y tromper: le fabricant d'oxygène, quand il vend par exemple à un industriel sent mille litres d'oxvgène. n'a qu'un seul gros tube à fournir, dans lequel il emmagasine les 7 mètres cultes. Or. pour vendre la même quantité d'oxygène, en projection, étant donné que les gros tubes ne dépassent pas 1350 litres, il lui faut fournir: soit G tubes de 1.350 litres soit 13 tubes de 550 litres soit 21 tubes de 350 litres d'où 0. 13 ou 21 fois plus de complications (manométrage. remplissage, envoi, port ''manutention). Si donc vous demandez à ce fabricant de vous vendre de l'oxygène à vous au même prix qu'au gros usinier, qui prend une énorme quantité d'oxygène en une =eule fois, il ne le fera pas, car il y perdrait certainement. Si son concurrent le fait', il le laissera faire et le concurrent lui-même ne tardera pas à s'apercevoir aussi de la nécessité de renoncer à une vente devenue désavantageuse. Dès lors, les consommateurs qui n'ont déjà pas d'usines bien à leur proximité. LOCATION DE FILPS Les meilleurs Programmes Dans les conditions les meilleures SE TROUVENT A L'UNION CINÉMATOGRAPHIQUE 34, Rue CharlesBaudelaire — 118, Faubourg Saint-Antoine