Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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es! plus méritante que l'interprétation pictoriale de notes musicales. Nous ne pouvons déjà plus excuser notre inertie en prétendant que la musique est trop abstraite. Les compositeurs •e sont chargés de détruire cet argument. On pourrait croire qu'il est difficile, pour citer un exemple, de réaliser en sons le tableau d'un moulin, cependant Strauss l'a exécuté et de façon parfaite et claire. Quand Elgar dit, parlant de son ouv-ertureDans le Midi, que « c'est un recueil de certaines impressions ressenties durant un voyage en Italie et plus spécialement de sensations éprouvées par une soirée passée dans la Vallée d'Andora, avec les fleurs et les majestueuses collines, les montagnes aux sommets neigeux d'un côté, la Méditerranée bleue de l'autre », quelle preuve plus évidente de la qualité nettement pictoriale que certaine musique nous offre? Beaucoup de personnes sont, je crois, suffisamment musiciennes, pour être à même d'apprécier l'harmonie des sons et pour ] énétrer l'âme de ces tableaux en musique, et j'ai la conviction que cette combinaison des Arts occupera un jour une place importante en Photographie parce que les artistes trouveront qu'ils pourront, rlnns cette voie, satisfaire davantage leur âmo toujours avide d'émotion. Lud. Pb. (D'ap. la Revue Internalioriale de Photographie.) [Photo-Revue.) Le Développement Chronométré en Photographie (suite ) Les considérations qui précèdent expliquent aussi la combinaison adoptée par les industriels qui se chargent de développer les pellicules en bandes que leur confient les amateurs. Ces pellicules sont disposées autour d'un touret à axe horizontal, dont la partie inférieure plonge dans la cuvette contenant le révélateur. L'ouvrier chargé du développement ignore entièrement les conditions dans lesquelles ont été exposés les phototypes qui doivent être révélés tous à la fois: un instantané y voisine avec une reproduction d'intérieur, un portrait y succède à une marine, etc. Tous ces sujets, si différents, passent à tour de rôle dans la cuvette, où ils séjournent le même temps, et le résultat de cette singulière opération, sans être merveilleux, est généralement acceptable. Le cliché soumis au développement chronométré est ensuite fixé, comme d'habitude, dans l'hyposulfite de soude. S'il est satisfaisant à tous les points de vue. il ne reste plus qu'à le laver. S'il est, au contraire, trop léger ou trop opaque, trop heurté ou trop doux, les innombrables correctifs (renforçateurs et affaiblisseurs) actuellement en usage, y remédieront beaucoup plus sûrement que n'aurai! pu le faire l'addition hâtive d'un peu d'alcali ou d'un peu de bromure au cours du développement tel qu'on le pratiquait jusqu'ici. Ainsi, l'intervention intelligente de Les 'Fabricants du monde entier qui veutent des Films fixes emploient les Machines, j. Debrie Breveté S. G. D. G. Perforeuse, Tireuse, Signeuse, Brosseuse, etc. m, Rue Saint-Maur, PARIS