Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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7 — Taches sur les vues. Evitez soigneusement de toucher aux vues autrement que sur les bords. Rien ne produit un effet plus ridicule que l'empreinte d'un doigt exagérément agrandie recouvrant la figure d'un personnage. Centrage défectueux de la lumière. — Trop à droite: ramener le faisceau lumineux vers la gauche; Trop à gauche: ramener le faisceau vers la droite; Trop haut: déplacez le faisceau vers le bas; Trop bas: déplacez le faisceau vers le haut. Si le faisceau est bien dans l'axe et que sur les bords de l'écran se constate une ombre circulaire, c'est que le foyer est trop éloigné ou trop rapproché du condensateur. Avis important. — Lorsque la projection est directe sur l'écran, c'est-à-dire par dessus la tète du public, le film doit être placé gélatine en dehors, face à la lumière; si au contraire la projection est faite par transparence, c'est-à-dire l'appareil faisant face au public, derrière ['•écran, le film doit être placé gélatine en dedans, face à l'objectif et non à la lumière. {L'ECLIPSE.) Brevets d'Invention de l'Industrie Chimique Procédé et appareils pour fabriquer le camphre synthétique et récupérer les sons-produits. Par M. Adhémar SAUVAGE. Cette invention est relative à un procédé de fabrication de camphre synthé tique on partant de l'essence de térébenthine et comprend plusieurs phases successives: transformation de l'essence de térébenthine en chlorhydrate de pinène ou térébenthène, réduction du chlorhydrate en camphène et oxydation du camphène pour obtenir le camphre. La transformation de l'essence de térébenthine en chlorhydrate est basée sur la pulvérisation de l'essence anhydre et refroidie, dans un courant de gaz chlorhydrique sec continu, régulier et glacé. La première opération à faire est d'obtenir ce courant de gaz chlorhydrique. Il a été reconnu que si on chauffe au bain-marie, à une température de 100 degrés au plus, la dissolution de l'acide chlorhydrique à 22 degrés, la moitié du gaz chlorhydrique dissous se dégage à l'état anhydre et si on réunit plusieurs appareils à différentes phases de la dissolution on obtient un dégagement continu et régulier. Les appareils pour la production du gaz chlorhydrique se composent d'une chaudière intérieure A (fig 1) en verre, grès ou métal émaillé, qui plonge dans un bain-marie B chauffé par barbotage de vapeur arrivant par la tubulure 4 et dont le trop plein d'eau chaude sort par la tubulure 5 en communication avec un tuyau d'évacuation. La chaudière A comporte une large tubulure verticale 1, par laquelle sort le gaz chlorhydrique distillé et qu'un tuyau en caoutchouc met en communication avec un tuyau collecteur. Deux autres tubulures latérales 2 et 3 mettent la chaudière A en communication avec les appareils voisins. Paul VIDAILILET Fils BUREAUX, MAGASIN ET SALLE DE PROJECTION : PARIS — 8, rue du Faubourg Montmartre — PARIS LOCATION DE FILMS Voir l'annonce parue sur la couverture et l'encartage.