Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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dans un réservoir muni d'un robinet arrive par la tubulure 2 de l'appareil de tête, chauffé par le bain-marie il dégage du gaz chlorhydrique sec; le trop plein passe dans le second appareil et ensuite dans tous les autres en dégageant toujours du gaz qui se rend dans le collecteur. L'acide aqueux descendu à 11 ou 12 degrés sort de la dernière chaudière par la tubulure 3 et un siphon renversé le conduit dans des touries où il se refroidit. Le robinet du réservoir à acide règle llécoulement et par conséquent la vitesse et la quantité de gaz produits. Le gaz chlorhydrique réuni dans le collecteur traverse de bas en haut un cylindre en grès ou en métal émaillé rempli de coke arrosé d'acide sulfurique concentré qui absorbe l'eau qu'il pourrait avoir entraînée. En sortant de ce cylindre, le gaz chlorhydrique traverse un long tuyau en métal émaillé, plongé dans un liquide réfrigérant, où il se refroidit à zéro avant de se rendre à l'appareil de chlorhydratation de l'essence de térébenthine. L'appareil à chlorhydratation se compose d'un cylindre vertical A (fîg. 2) en tôle ou en fonte émaillée; la base supérieure est fermée, sauf le passage du pulvérisateur P; la partie inférieure se prolonge en cône terminé par un siphon B qui permet la sortie du chlorhydrate et empêche l'entrée de l'air. Le cylindre A est aussi enveloppé d'un second cylindre réfrigérant C où circule un liquide très froid. Le gaz chlorhydrique sec et glacé entre dans le cylindre A par la tubulure inférieure D, le remplit et tend à s'échapper par la tubulure supérieure E. Dans son trajet ascendant, il rencontre l'essence de térébenthine qui est lancée en sens inverse par le pulvérisateur P. L'essence de térébenthine se trouvant très divisée, presque à l'état moléculaire, dans le gaz chlorhydrique, la combinaison se fait très facilement et on obtient un mélange de chlorhydrate solide et de chlorhydrate liquide dont la composition est variable suivant que la chaleur dégagée par la combinaison a été plus ou moins absorbée par le liquide du réfrigérant C. Ce mélange tombe dans la partie conique et sort par le siphon B. Le gaz chlorhydrique non combiné sort par la tubulure supérieure E, se rend dans un autre cylindre vertical qu'il traverse de haut en bas et où il dépose les parcelles de chlorhydrate qui auraient été entraînées, il passe ensuite dans des touries de condensation contenant de l'acide chlorhydrique aqueux provenant de l'appareil producteur de gaz. Cet acide est ainsi enrichi et peut resservir. Le chlorhydrate solide de pinène est séparé de sa variété liquide par essorage ou par pression; mais il n'est pas encore complètement pur et il reste assez de chlorhydrate liquide pour nuire dans les opérations ultérieures; il fatit donc procéder à une épuration complète. Pour cette opération, il a été reconnu que si à travers la masse du chlorhydrate solide on fait filtrer des solutions alcooliques saturées de chlorhydrate solide pur, le chlorhydrate liquide se trouve entraîné sans qu'il y ait dissolution de la variété solide. C'est une opération analogue au clairçage du sucre, l'opération se fait soit à l'essoreuse, soit dans des formes, en employant d'abord des dissolutions ayant déjà servi pour terminer par des dissolutions pures. Le chlorhydrate solide de pinène étant complètement purifié est propre à être transformé en camphène. Cette opération se fait dans une autoclave A (fîg. 3) qui est surmontée d'un réfrigérant à reflux B; il est muni d'un agitateur C, d'un robinet de vidange R et d'une tubulure de chargement T qui est remplacée par un trou d'homme, si le chargement a lieu avec du chlorhydrate cristallisé. L'autoclave est chauffée par un bain d'huile ou de vaseline au moyen d'un serpentin à vapeur S; il est muni en outre d'appareil indicateur de pression et