Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

— 7 L'AVENIR DE L'AÉROPLANE Dévoilé par Edison ^ ^ ^ Notre confrère, le Daily Mail, publie, clans son supplément tout entier consacré aux choses de l'aviation, une opinion, autorisée entre toutes, sur l'avenir de l'aéroplane, celle de M. Edison. Voici comment l'illustre inventeur américain prévoit les développements futurs de ce sport nouveau : Nous avons à envisager la navigation aérienne d'une façon â laquelle nous n'aurions jamais pu songer. Dans dix ans, les machines volantes serviront à la poste. Elles porteront aussi des passagers. Elles iront à la vitesse de 160 kilomètres à l'heure. Il est imposssible d'en douter. Tout ce qui n'est pas déraisonnable sera accompli. La machine volante, qui réussira au point de vue commercial, n'est pas une absurdité. Elle viendra. Ces machines postales seront petites, aussi petites qu'elles pourront l'être pour faire leur travail. Plus elles seront petites, moins elles offriront de résistance à l'air. Mais elles seront pourvues de moteurs puissants et atteindront une grande vitesse, 160 kilomètres à l'heure au minimum. Il est même possible qu'elles aillent beaucoup plus vite. Un voyage aérien ne ressemble pas à un voyage sur terre. L'air offre comparativement peu de résistance. Donnez la force motrice à un appareil et vous pouvez atteindre presque n'importe quelle vitesse. Mais si rapide que soit la machine volante, elle ne portera jamais de poids très lourds. Elle servira à la poste, mais non pas au transport des marchandises. Ce que je reproche au type aéroplane de machine volante, c'est d'être une machine de sport. Le problème de l'aviation, à l'heure actuelle, comporte 75 pour cent de machine et 25 pour cent d'homme. Cela ne devrait pas être. L'appareil qui doit réussir au point de vue commercial doit être un appareil que tout homme intelligent doit apprendre à diriger dans un temps raisonnable ; quand il aura appris, l'action de l'appareil doit être certaine, sûre. Peu de chose ou même rien ne doit être laissé à l'habileté personnelle du pilote. Et ce doit être une machine qui puisse sortir chaque fois à l'heure fixée sans s'occuper de l'état de l'atmosphère. Si je devais construire une machine volante, je m'arrangerais de façon à la faire porter par un certain nombre de plans inclinés tournant rapidement, le résultat étant de soulever l'appareil par la compression de l'air entre les plans et la terre. Une machine de ce genre quitterait le sol comme le fait l'oiseau. Puis j'assurerais la marche en avant au moyen d'une hélice. Je crois que l'on parviendra à découvrir un moyen de transmettre sans fil l'énergie électrique de la terre au moteur d'une machine en plein vol. Je ne sais pas comment cela se fera, mais il n'y a aucune raison de le croire impossible; donc ce sera fait quelque jour. Naturellement, si cette découverte était faite demain, la question de la force motrice pour le vol aérien serait immédia Réservé à la Maison MICHAULT & O 57, Rue Saint-Anne, 57 PARIS £'i>g>^>£^>£^i>£Z'^&*i>£^>&^^'cî>&'^*g>*i>S>'%> *^>£>*î>£>^>£^'%>ar^£>^>&'%>^':î>£;'ixg;#