Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

dans lequel elle se déroule, vient de finir pour la 257e fois. lui 1891. le nombre des promeneurs qui s'y rendirent par la voie ferrée fut de 18,000, en 1895, il atteignait 40,000 et l'an dernier il s'élevait à 60,000. Mieux que tout, ces chiffres disent éloquemment l'intérêt que présentent les réjouissances populaires qui ont lieu dans ce joli coin de banlieue. Cela me rappelle un ravissant tableau du XVIII1' siècle (la fête des loges, au Val-StGermain-en-Laye), qui inspira à Lamartine ces vers charmants : Chaque arbre du verger avait son chœur champêtre, Son orchestre élevé sur de vieux troncs de hêtre, Le Qfre aux cris aigus, le hautbois au son clair, l.a musette vidanl son outre pleine d'air, L'un sautillant el gai, l'autre plaintif et tendre. S unissant, s'excitant, s'accordant pour répandre. Ensemble ou tour à tour, dans leurs divers accents, Le délire ou l'ivresse à nos exeurs hondissanls. Dans ce splcndide cadre de verdure, des gardes françaises jouaient aux dés sur la caisse d'un tambour, d'autres débitaient des madrigaux, on dansait, on riait, on s'amusait avec esprit sous l'ombrage des grands arbres centenaires. Les costumes se sont modifiés, mais la coutume est restée aussi vivace; la vogue des Loges, dernier vestige des fêtes champêtres, ne saurait se ressentir des attaques de détracteurs désabusés dans leurs ridicules et hypocrites réclamations. UNE INVENTION SENSATIONNELLE La Maison J. DEBR1E, de Paris, vient de triompher d'une difficulté prétendue insurmontable. . Elle a réduit à 9x12 les dimensions d l'appareil à prendre les vues cinématographiques. (^ $) Il s'agit d'un appareil de prise de vues animées qui n'est pas plus volumineux qu'un détective 9x12 et qui est tout aussi maniable, avec ce détail curieux que le cas échéant, il peut servir à faire de la photographie simple. C'est une véritable révolution dans le cinématographe. Malgré ses dimensions si étonnamment restreintes, l'appareil contient 120 mètres de bandes, avec tout le mécanisme nécessaire et suffisant pour son parfait fonctionnement. Il a fait l'objet d'un brevet (tous pays), d'un certificat d'addition, nous y relevons les caractéristiques suivantes : l'appareil peut être utilisé avec pied ou sans pied, comme un appareil à main ordinaire, et fonctionner automatiquement ou non ; le mécanisme de fonctionnement automatique peut être placé dans l'appareil ou bien fixé extérieurement et même à distance; le mécanisme d'avancement et d'enroulement de la bande pelliculaire fonctionne à volonté soit à la main, soit automatiquement. Les perfectionnements apportés consistent en ce que l'objectif est monté en avant Les Fabricants du monde entier qui veulent des Films fixes emploient les Machines J. DEBRI Breveté S. G D. G Perforeuse, Tireuse, Signeuse, Brasseuse, etc. 111, Rue Saint-Maur, PARIS W 0 "^