Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

Le Synchrophone Gentilhomme Nous ne ferons pas ici la description, ni même la simple nomenclature, des divers dispositifs imaginés dans le but d'obtenir sur l'écran des personnages joignant la parole au geste sans même ncus arrêter à l'appareil où le synchronisme est subordonné à la vigilance et à la sûreté de mains de l'opérateur, nous relèverons simplement cette importante constatation, que les meilleurs procédés actuellement employés sont basés sur une commande électrique synchrone d'un phonographe et d'un cinématohraphe, la distribution du courant étant faite au poste cinématographique par un organe en relation angulaire constante avec le phonographe : c'est dire qu'il est nécessaire d'ajouter, aux deux appareils exécutants, un dispositif électrique plus ou moins compliqué, qui a pour fonction de les relier. Ce grand inconvénient est totalement évité par un appareil, qui est bien ce que nous avons vu de plus perfectionné jusqu'à ce jour, et qui est dû à l'ingéniosité et aux études d'un ingénieur qui unit le talent à la modestie : le Synchrophone automatique universel de M. H. Gentilhomme constitue la solution la plus élégante et la plus radicale du problème posé. Le phonographe et le cinématographe sont munis chacun sur un de leurs organes mobiles, d'un distributeur émettant à intervalles réguliers des courants électriques. Ces émissions de courants actionnent deux mouvements d'horlogerie accouplés (l'un étant commandé par le cinématographe, l'autre par le phonographe). Tant que la marche des deux appareils est synchrone, les émissions de courant envoyées sont de même nombre pour chacun des mouvements, dont les rouages défilent ainsi à la même vitesse. Mais dès que, pour une cause quelconque, l'un des appareils tend à modifier son allure, aussitôt le mouvement d'horlogerie correspondant actionne automatiquement un relai qui a pour but d'intercaler une résistance sur le circuit du moteur du cinématographe ou de mettre au contraire cette même résistance hors circuit. Cette action de réglage persiste jusqu'au parfait rétablissement du synchronisme, et cesse, aussitôt après, avec une précision et une automaticité telles, que l'opérateur n'a à s'occuper de rien. Une boîte de décalage montée sur l'axe de la manivelle du cinématographe permet à l'opérateur de modifier, au besoin, la position relative du disque et du film, en cas d'erreur ou de suppressions d'images par exemple. Ainsi, le principe du système ressort clairement : le synchronisme n'est absolu que si le disque et le film se déroulent avec une vitesse uniforme et constante ; et comme l'on ne peut changer l'allure du phonographe pendant sa marche sans le faire « détonner », le réglage ne peut se faire que sur la vitesse du cinématographe. L'appareil est donc des plus simples : il se compose d'un tableau régulateur de synchronisme qui se fixe verticalement à la Réservé à la Maison MICHAULT & O 57, Rue Saint-Anne, 57 PARIS ■■ '<*ï^^*£>^*£>^^3k'^x£>^x*>^x&':S*£>*^xg;î