Cine-Journal (Jan - July 1909)

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De la propriété des termes techniques en Cinématographie Les grandeurs Photométriques Ce n'est pas d'aujourd'hui que nous si.gnalons l'impropriété des termes techniques communément employés par les cinématographistes — projectionnistes et autres. En ce qui concerne la lumière, il reste beaucoup à apprendre à tous ceux qui emploient le cinéma. Aussi pensons-nous que l'article suivant signé de M l'ingénieur De Mare sera goûté par tout le monde... et, qu'en tout cas, il en instruira beaucoup. MM. les opérateurs projectionnistes ont tendance à définir l'intensité lumineuse d'un foyer par le mot fort impropre d'Ampère. Or l'Ampère est une unité électrique qui n'a rien à voir avec l'unité de lumière. On ne doit pas dire d'un groupe aréo-acétylénique, par exemple, qu'il a une intensité de 2 ampères. Mais, écoutons M. de Mare qui a l'esprit précis et scientifique — non sans humour. Je me souviens être allé dans une grande maison, au moment, où celle-ci présentait au public un appareil partatif Oxyacétylènique L'employé auquel je demandais quelle était la puissance lumineuse, me répondit avec le plus grand sérieux; 20 Ampères! J'eus beaucoup de peine à lui faire comprendre que cela ne me donnait pas le pouvoir lumineux. En sortant j'emportai même cette impression, que le Quidam en question estimait dans son tréfonds qu'il venait d'avoir à faire à un Monsieur qui n'entendait rien aux projections lumineuses. Et bien, je demande que «CinéJournal» et ses Confrères ne laissent plus passer dans leurs Journaux et Revues, les expressions ou termes qui sont mal appliqués. Il n'est pas plus difficile en parlant d'un foyer lumineux de dire que sa puissance moyenne sphérique est égale à X bougies décimales. Et pour indiquer l'éclairement de l'écran de s'exprimer en Lux. Pour ceux de vos lecteurs qui ne seraient pas au courant des grandeurs photométriques et leur faciliter la compréhension des termes, en même temps que justifier ma protestation, permetter-moi de les rappeler succintement. L'unité pratique de lumière est la somme de rayons lumineux émis par un centimètre carré de platine fondu au moment où il se solidifie. C'est l'étalon proposé par M. Violle et admis par la Conférence Internationale du 3 mai 1884. La bougie décimale adoptée par le Congrès Internationale des Electriciens à Genève en 96, est égale au l/20e de l'unité Violle. L'éclairement d'une surface, est égal au quotient du Flux lumineux par la ?urfaci sur laquelle tombe normalement ce Flux. L'unité d'éclairement (Lumen par mètre carré) porte le nom de Lux. LOCATION DE FIL»MS ===== Téléphone 944.14 I v^r | Les meilleurs Programmes j couverture j Dans les conditions les meilleures SE TROUVENT A L'UNION CINEMATOGRAPHIQUE 34, Rue CharlesBaudelaire — 118, Faubourg Saint-Antoine