Cine-Journal (Jan - July 1909)

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tus, agréables, certes, et auxquels on s'attend un peu, mais sur lesquels il ne faut pas compter. L'attention de l'opérateur se portera sur la constitution d'un trousseau normal et rationnel. Il ne perdra pas de vue que, plus il avance, plus les conditions climatériques se trouveront modifiées et seront sujettes à variations. Il lui faut donc tout prévoir et ne rien laisser au hasard. Son attention se portera autant sur la qualité que sur la quantité de vêtements de toutes sortes qu'il doit emporter. Son armement fera également l'objet de sa sollicitude suivie. Il ne partira pas sans avoir essayé, dans un stand régimentaire, la précision et la portée du tir de ces armes. C'est essentiel, car les fauves ne sont pas un des moindres périls au devant desquels il va. Les provisions de bouche et les boissons sont un autre sujet de préoccupation. Il faut emporter, sous le plus petit volume possible, le maximum de valeur nutritive. Et pour cela, une sélection très minutieuse s'impose. Il en va de même pour les boissons. Ce n'est pas une mince affaire que de réunir tous les mille et un objets qu'il faut pour mener à bien une expédition de ce genre : depuis le bâton de cire à cacheter et la bobine de ficelle, jusqu'à la tente de cam pement, depuis le petit flacon de sulfate de quinine, jusqu'aux grandes et encombrantes cuvettes de développement, il faut que tout y soit, tout, et que rien, absolument rien ne manque. Sans cela, par la faute d'un peu de chaux vive, par exemple, qui viendrait à manquer, ou d'un bourrelet de caoutchouc, garantissant la conservation du film impressionné et expédié en Europe, toutes les fois qu'une occasion se présente, toute l'œuvre se trouverait compromise et des efforts, comme des dépenses considérables se trouveraient annihilés. On peut évaluer à 1.200 kilogrammes au minimum, le bagage d'un opérateur emportant le strict nécessaire, à son départ de France. Il emporte tout ce qu'il ne peut trouver plus tard Mais cela ne signifie pas que son chargement soit au complet. Lorsqu'il arrive à la dernière étape, avant de s'enfoncer définitivement dans le désert, — à Kharthoum, par exemple, — il complète ses provisions et parfait son chargement. Il lui faut recruter un personnel domestique, des porteurs; il doit faire l'acquisition de montures appropriées, de bêtes de somme et y mettre le plus grand soin, car du choix judicieux d'une bête solide et résistante, pour lui et son boy, dépendra également en partie, le succès de son entreprise. Tout cela, on le conçoit aisément, entraîne de gros frais. Il n'est pas possible de trop regarder à la dépense. Et l'on peut dire que souvent, une expédition cinématographique, avant même d'avoir fait le premier pas dans la voie de l'activité productive, a occasionné des dépenses de 25 à 30 mille francs... Et tout cela, pour qu'il soit possible, à nos braves gens des villes et des campagnes, de faire le tour du monde, sans se déranger, en restant confortablement installés dans un fauteuil, ou peut-être moins confortablement sur une banquette, mais dans tous les cas, sans le moindre danger... A. M. ias Les usagers d'acétylène célèbres Ils sont légion ceux qui ont un nom connu et estimé dans la littérature, les arts, la science, le commerce et l'industrie qui utilisent l'acétylène et aiment cet éclairage. M. Brieux, le nouvel académicien, n'a pas d'autre luminaire dans sa villa d'Agay et il ne dédaigne pas les conseils de PU. P. A. A. Le général Galliéni possède une coquette installation dans sa propriété de Saint-Raphaël. M. Hennion, directeur de la Sûreté générale, se repose de ses fatigues à la lumière de l'acétylène dans sa résidence de