Cine-Journal (Jan - July 1909)

l'obscurité aussi complète que possible. Ce procédé réclame des installations spacieuses. Il faut recourir à un vaste écran fixe ou mobile (toile forte ou papier spécial) pour recevoir les images agrandies. Puis on a l'obligation de n'opérer qu'à la faveur de la nuit, ou le jour, en transfor ter certains esprits chercheurs et nous pensons que l'on vient d'aboutir à une application réellement pratique des phénomènes physiques connus en supprimant d'un seul coup tout ce qu'on peut reprocher à la pratique établie. M. F. de Mare s'est fait depuis longtemps mant à grands frais les salles de classes, de conférences, de théâtres, etc. en véritables chambres noires de dimensions plus ou moins importantes. Ajoutons à ces inconvénients, le danger pour la vue du spectateur et la fatigue spéciale qu'il ressent par un séjour parfois très long dans cette obscurité profonde, coupée par des raies de lumière crue et nous aurons signalé les principaux incon mmâm une réputation par ses recherches et ses découvertes dans le domaine de l'électrotechnie, mais comme rien des sciences appliquées ne lui est indifférent, il vient de se livrer à des applications des lois de l'optique. C'est ainsi qu'il a trouvé le moyen de faire des projections de vues tixes ou animées en abandonnant les anciens errements il s'en rapporte pour ces opérations au — rifcH