Cine-Journal (Jan - July 1909)

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gaire du réfléchissement des miroirs et voici comment il procède: Il envoie les rayons ayant traversé l'image à agrandir sur un miroir incliné à 45" ; à ce miroir, il oppose parallèlement nu autre miroir; il intercale entre les 2 miroirs et perpendiculairement à l'image, un verre dépoli. Les lois de réflexion reçoivent alors leur stricte application, l'image produite par le premier miroir est arrêtée par la glace dépolie sur laquelle elle se dessine et cette image est réfléchie vers le spectateur par le miroir incliné au-dessus d'elle. Avec ce système, l'écran blanc habituel est remplacé par un écran translucide et le spectateur ne perçoit qu'une image réfléchie sur un fond brillant. Il semble, à priori, que ces réflexions successives doivent absorber une quantité considérable de lumière et nécessiter une puissance lumineuse plus grande que celle exigée pour les projections en salles obscures. La différence est peu sensible ainsi que nous avons pu le constater par la lecture de l'intensité du courant sur l'ampère-mètre. Voici ce qu'on y gagne: Opération sur un espace réduit; facilité de disposer la lanterne à projection et les miroirs en pleine lumière, et suppression par l'abolition de l'écran récepteur placé à longue distance, des ennuis et frais correspondant aux manutentions, transport, tondage, enduisage, nettoyage et usure de l'écran; Rapprochement du conférencier et du lanterniste et facilité pour eux de se faire des comunications en cours d'exécution, situation tout à fait impossible lorsque l'auditoire sépare le conférencier du lanterniste; Tout le travail se fait en dehors du public et non devant et derrière lui; Moyen unique dans la simplicité de donner des projections en pleine lumière, évitant ainsi aux spectateurs, avec la fatigue des yeux, le malaise qu'occasionne un long séjour dans l'obscurité; Facile évacuation d'une salle restée en pleine lumière; tandis que la pleine obscurité des salles à projections cinématographiques est un danger permanent dont on devine les sinistres effets, en cas de pani Avec les procédés De Mare, deviennent faciles les projections scolaires, les conférences, les réclames lumineuses particulières, les démonstrations occasionnelles et les tournées en Province, sans transformation de local. Enfin, le cinéma en plein air, dès le printemps prochain, aura détrôné la salle obscure et surchauffée. Mais là ne s'arrêtent pas les perfectionnements que M. De Mare apporte aux projections. Sur un même film, il reproduit successivement, au moyen d'un appareil qu'il a créé, les diapositives sur verre et il a obtenu les résultats suivants: Etant donné ur.e série de 100 vues sur verre qui appuient une conférence, cellesci sont fragiles par leur nature même, elles sont encombrantes et forment un poids de 4 kilos 200 grammes, non compris le poids du moyen de transport habituel, une forte caisse à rainures pesant elle même 1 à 2 kilos, soit en tout 6 kilos environ. Avec le procédé De Mare, plus de casse possible, un film remplace le verre, 100 vues sont imprimées sur un film d'une longueur de 2 m. 85, poids 15 grammes. Est-il besoin d'insister? Oui, car M. De Mare a également prévu l'objection de l'inflammabilité des films. Il enduit ces films d'un vernis spécial et il projette les films en les mettant non par derrière un récipient contenant de l'eau, mais dans l'eau elle-même. Quoi encore? M. De Mare supprime le lanterniste. Il utilise une lampe automatique qui donne toujours une lumière fixe et puis il remplace la main de l'opérateur et le passe-cliché par un ingénieux dispositif électrique. Le conférencier tient en main un contact électrique qui lui permet de faire avancer les vues une à une, devant l'objectif. Nous pourrions continuer longtemps sur ce sujet, mais nous cessons pour ne pas devancer les surprises que nous prépare M. De Mare, dont le procédés sont brevetés en bonne et due forme. Comme les seuls vrais savants, M. De Mare est un modeste. Il se prête avec la meilleure grâce à renseigner jusqu'aux moins initiés et c'est fort aimablement qu'il accueille tous ceux que ses travaux intéressent. Hy Viel, y. p., du C. A. P. B.