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vement intermittent par un moyen mécanique quelconque : engrenage à croix de Malte, cliquet, etc.
Comme le tambour denté comporte toujours plus d'une image, il tourne seulement d'une portion de tour pour chaque image, la fixité n'est donc basée que sur la précision mécanique d'une division, c'est dire qu'elle n'est jamais parfaite. (Ciné-Journal du 11-18 mars.)
Cette fixité de la projection est d'ailleurs liée à l'usure des pièces et le moindre jeu dans le mécanisme de commande du tambour fait vaciller l'image de la façon la plus désagréable.
Par contre, le rendement lumineux est bon et dans les appareils à croix de Malte, l'aile obturatrice peut n'avoir que 65" à 70°. Il en résulte une économie de lumière, légère à la vérité puisque> à égalité de source lumineuse, la quantité de lumière qui arrive sur l'écran est 12 pour l'appareil à coix de Malte contre 12 pour l'appareil à griffes Lumière.
Mais cette réduction de l'aile obturatrice permet de supprimer le scintillement par multiplication des obturations.
Au point de vue de la conservation de la bande, les appareils à tambour denté se comportent généralement bien. Ils présentent une tolérance assez remarquable au sujet de la qualité de la perforation des bandes à passer En effet, la bande étant en prise au moins avec quatre dents de chaque côté, une ou deux perforations peuvent être endommagées sans pour cela arrêter l'entraînement de la bande qui est en prise par les autres perfo
rations. En outre, la rotation du tambour aide aussi au passage de la bande, de sorte que des films même très usagés peuvent être passés dans ces appareils.
La réparation des appareils à croix de Malte est délicate en raison de la rigueur du centrage et elle ne peut guère être confiée qu'à un spécialiste.
III. — Appareils à doigt tractif.
Nous citons ces appareils seulement pour mémoire, car ils sont assez peu employés en France et leur emploi tend à disparaître.
La pellicule est défilée de façon continue par un tambour denté débiteur après son passage devant la fenêtre du projecteur. Périodiquement, un doigt animé d'un mouvement de va-et-vient ou d'un mouvement circulaire excentrique, vient tirer brusquement sur la portion de bande tendue entre la fenêtre et le tambour, une image est ainsi escamotée et le retour du doigt laisse libre une boucle de film qui défile sur le débiteur sans agir sur l'image à la fenêtre de projection.
Au point de vue fixité cet appareil possède tous les défauts des appareils à tambour puisque c'est la division du débiteur qui sert de base fixe pour la traction du doigt et l'usure fait apparaître les défauts de centrage et de division du tambour ainsi que les défauts de division des dentures qui commandent ce tambour.
L'action tractive se faisant sur une boucle de bande libre sans aucun support n'est pas des plus favorables à la conservation des bandes.
Par contre, le temps d'escamotage et
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