Cine-Journal (Jan - July 1909)

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-6 ble-t-il, du phénomène de la persistance de la vision. Les impressions reçues par la rétine mettent un certain temps à s'effacer, de sorte que, malgré le mouvement continuel des écrans colorés qui s'interposent alternativement en avant de la pellicule, donnant une image formée de rayons verts et une autre formée de rayons rouges, l'œil rie s'aperçoit pas du changement et s'imagine que les deux images sont superposées sur l'écran exactement comme les impressions se superposent dans l'exécution d'une image en couleurs. Mais alors que deux impressions rouge et bleue seraient fort insuffisantes pour reproduire l'original avec toutes ses couleurs, la projection et le déplacement rapide de la pellicule y parviennent très facilement et donnent la sensation du bleu qui manque et qu'il aurait fallu employer dans un procédé d'impression. Pour arriver à ce résultat, il faut projeter les bandes à raison de trente-deux images par seconde, soit à une vitesse double de celle que l'on emploie dans la cinématographie ordinaire, et, naturellement, les images doivent être enregistrées avec la même vitesse. Cette succession rapide des images diminue le scintillement que l'on a tant reproché aux projections cinématographiques. La pellicule elle-même se présente sous le même aspect qu'une pellicue cinématographique ordinaire et on peut la projeter en noir comme les bandes ordinaires. Nous dirons même que ces bandes projetées en noir sont bien plus belles que les vues cinématographiques ordinai res, car on peut les passer à une vitesse double et cela diminue le scintillement. La seule chose à faire pour passer de la projection en noir à la projection en couleurs consiste à interposer en avant de la pellicule des écrans de même couleur que ceux qui ont servi à prendre la vue. Ces écrans sont formés de feuilles de gélatine colorée qui sont insérées dans l'obturateur cinématographique ordinaire ; cet obturateur arrête les rayons lumineux, comme on le sait, au moment du déplacement de la bande, pour le passage d'une image à une autre. (La Photographie des Couleurs et la Revue des Sciences Photographiques.) On Nouveau Cinématographe er&< Les principaux perfectionnements apportés aux appareils cinématographiques ont eu surtout pour but de supprimer le scintillement et de donner de la fixité à l'image projetée sur l'écran. M. de Proszynski travaille la question depuis de nombreuses années et a d'abord cherché à perfectionner les systèmes le plus généralement employés, mais il a été amené, en précisant par le calcul l'analyse de chaque mouvement, à construire un mécanisme tout nouveau qui remplit bien les conditions qu'il s'était imposées. La vitesse de déplacement au moment du remplace P is neii Français