Ciné-journal (1913)

— 14 — lourde, discuter et approfondir les questions les plus graves et les plus délicates, émettre des vœux dont plusieurs auront pour effet de donner à l’industrie une impulsion et une direction nouvelles! C’est votre dévouement à la cause commune, votre clarté dans les discussions mêmes les plus ardentes, votre bonne confraternité toujours latente qui ont permis de faire aboutir les questions les plus diverses et de leur donner les solutions les plus heureuses. Je vous remercie, Messieurs, de m’avoir rendu facile une tâche en apparence ardue; j’ai pu apprécier une fois de plus combien vos nations étaient rapprochées l’une de l’autre par les sentiments comme par le langage, et quel puissant appui elles pouvaient se donner en bien des circonstances! Nous vous avons précédés dans l’union; vous nous avez précédés dans l’œuvre des Congrès, si fertiles en conséquences heureuses. Peut-être un jour viendra où les grandes nations restées à l’écart sentiront la nécessité d’intervenir dans les discussions des Congrès internationaux et de participer ainsi à la direction générale de l’industrie. Plusie urs pays ont été représentés au milieu de nous par des hommes éminents avec lesquels les relations ont été des plus cordiales et des plus utiles. C’est en leur nom, comme en celui de la Chambre Syndicale Française et du Syndicat de la Presse Cinématographique, représentée ici par notre éminent collègue M. Dureau, directeur du CinéJournal, et par M. Mendel. directeur du Cinéma-Revue et du CinémaAnnuaire, c’est au nom de tous les Français qui ont assisté au IF Congrès International de la Cinématographie que je remercie la Belgique de son très bienveillant accueil et que je vous donne à tous l’assurance de notre plus vive sympathie. Je bois à la Belgique et à la prospérité toujours croissante de l’industrie cinématographique belge. (La Suite du Compte=Rendu au prochain numéro) < A bas les Taxes La Question des Taxes d’État en Belgique Bruxelles, 4 août. ,4 l'heure où paraîtront ces lignes, le sexploitants cinématographiques belges sauront quel accueil aura été fait au regrettable projet de loi que le ministre des finances du royaume présente aux Chambres. Quel que soit le sort du projet, nous devons à notre souci d’informateur complet de publier le document suivant que « l’Association Belge ihi Cinéma » a adressé, comme suprême appel, à tous les membres du Corps législatif. Souhaitons qu’il ait été lu avec soin par les députés et que leur vote ne marque pas la ruine des exploitants de Belgique! Monsieur le député, L’extension de l’industrie cinématographique, extension qu’il serait téméraire de considérer comme une source uniforme et certaine de bénéfices commerciaux, a inspiré au département des finances un projet de loi. Sans tenir compte des impôts et patentes qui grèvent les exploitations cinématographiques, le gouvernement semble bien résolu à établir une taxe qui, si elle doit être à jamais appliquée, aura pour ré FIDÈLE JUSQUA LA MORT?