Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

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15 — malographe. Au cinéma, le spectateur s’asseoit à une distance variant de quatre à cent mètres environ de l’écran sur lequel les photographies sont projetées. A cette distance, le foyer de l’œil change, mais très peu, même si les vibrations sont nombreuses. En réalité, une petite vibration est utile, car elle empêche l’œil de devenir paresseux, fatigué et incapable de supporter le changement. Un docteur affirme que les Allemands sont devenus meilleurs observateurs que tous les autres peuples pour la seule raison que les cinématographes fonctionnaient dans les villes teutonnes cinq ou six ans avant d’envahir les autres pays. Sans aucun doute, les enfants et les adultes tout aussi bien, sont devenus meilleurs observateurs depuis que la vogue du « cinéma » s’est propagée. De récentes expériences faites sur des enfants aussitôt après la sortie du cinématographe prouvent qu’ils distinguent alors beaucoup mieux les couleurs, reconnaissent plus rapidement les formes des objets et qu’ils se souviennent des aspects, des dimensions bien mieux qu’avant leur entrée dans la salle de spectacle. Ils surpassent en tous points les enfants qui n’ont pas été au « cinéma » mais ont été soumis au même entraînement en regardant un mélodrame joué par des acteurs en chair et en os. Les faiblesses de la vue, l’astigmatisme, la myopie, le gonflement des paupières et les autres troubles du système oculaire communément attribués à l’assistance répétée au cinématographe, sont dus, d’après des recherches attentives, à des causes toutes différentes. La plupart des cas sont dus au besoin de lunettes. D’autres sont le résultat de troubles nerveux auxquels le clignement des paupières est associé. Les yeux malades, les yeux gonflés, les yeux qui pleurent, les yeux dont le globe est injecté de sang, les compères-loriot sont des indications qui avertissent que l’on doit avoir recours au spécialiste. En général, les lunettes et les lorgnons suffisent à enrayer ces irritations. Un homme qui préfère le « cinéma » au grand opéra, vint trouver dernièrement le docteur Harlan, et lui demanda si « les tâches noires qui dansent toujours devant les yeux » n’étaient pas dues à son amour pour le cinématographe, et il fut tout étonné quand le spécialiste lui expliqua que de telles tâches sont l’indice de différents désordres internes; appauvrissement du sang, troubles cardiaques, troubles du cerveau et de la moelle épinière, accumulation de poisons microbiens dans les vaisseaux lymphatiques. Il n’y a donc, pour les yeux, aucun danger à fréquenter les théâtres cinématographiques, aucun danger autre que ceux que l’on peut rencontrer dans les autres théâtres, les trains, les églises, les paquebots et, en général, tous les lieux où se trouve une grande agglomération de gens. Bien entendu, les maladies contagieuses sont recueillies par les yeux tout aussi bien au a cinéma » qu’à l’école ou ailleurs. Mais cela est un cas peu commun et avec les installations sanitaires trouvées par les inspecteurs du bâtiment, la ventilation et l’hygiène des salles de « cinéma » elles deviennent supérieures à celles que l’on trouve dans les écoles et les autres lieux publics. Nous dirons, en finissant, que si la fréquentation des cinématographes n’a rien fait de plus nuisible que de rappeler aux gens leurs troubles visuels et de les envoyer en hâte chez l’oculiste, elle a accompli une somme incalculable de bien pour l’œil humain. llllilIMlillllillllilIlillllllllllllllllllllllllillllllillillllllllllllllllllllllllllHlllllllllllllllllllllllillinilllllllllMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIlillllllllllli OOOOOÛQOOOOO 0 0 0 OQQOOOOOOOÛOOOOOOOOOOOOOO Eircclcur L. I CliLL, iii^cpieiir-thi E C. P. 47, Rue de Bagneux , fvlON TROUGE (Seine) Téléph. Saxe 66—51 EXÉCUTION RAPIDE