Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

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— 33 — fermée qu'au loqueteau se manœuvrant des deux côtés. Les volets métalliques prévus à l’article 1 78 ont pour objet de masquer la lumière qui, projetée en quantité dans la salle, pourrait effrayer les spectateurs et provoquer une panique. Enfin, il est indispensable que la porte de la cabine s’ouvre et se ferme de l’intérieur comme de l’extérieur; de l’intérieur, pour que l’opérateur puisse sortir rapidement pour une cause ou pour une autre, et qu’il ne soit pas exposé à être horriblement brûlé à côté du foyer d’incendie, de l’extérieur; pour qu’il soit facile d’aller à son secours si, par hasard, il était subitement indisposé. A L’ENROÜLEÜSE AUTOMATIQUE Au début de la projection animée, on recevait la bande cinématographique déroulée, dans une boîte capitonnée ou plus simplement dans un panier en osier. Ce système ne saurait plus convenir aujourd’hui, à cause de la longueur des films et de leur encombrement, sans compter que ni les autorités municipales ni la préfecture de police ne le toléreraient; aussi nos constructeurs ont-ils, depuis très longtemps, songé à recevoir le film, au fur et à mesure de son déroulement, sur une bobine semblable à celle qui le reçoit avant son passage dans l’appareil. Mais ce qui, a priori, semble d’une simplicité enfantine, comporte néanmoins certaines difficultés. En effet, le film est entraîné par le projecteur avec une vitesse sensiblement constante; il est recueilli sur le noyau de la bobine d’enroulement, et le diamètre de ce noyau s’augmente, à chaque tour, d’une quantité égale à l’épaisseur du film enroulé, et la longueur du film absorbé par l’enrouleuse à chaque révolution augmente proportionnellement au diamètre. Si donc, il n’existait pas de moyen compensateur, l’absorption de l’enrouleuse serait supérieure au débit du projecteur et il se produirait sur le film une traction telle que les perforations se trouveraient arrachées. Il a donc été nécessaire d’imaginer un système permettant de faire varier automatiquement la vitesse de rotations du dispositif d’enroulement en raison de la longueur du film enroulé à chaque tour. Voici d’ailleurs le dispositif ordinaire d’enroulement automatique à friction utilisé sur les principaux cinématographes d’exploitation. Une courroie métallique relie le système débiteur ou dérouleur du cinéma au système enrouleur fixé au-dessous de la table par la tigesupport. Une poulie à gorge, folle sur l’axe fileté est maintenue contre une joue fixe caléé sur l’axe, à l’aide d’un ressort à boudin sur lequel fait pression un ressort et son contreécrou. Par suite de la pression exercée par le ressort à boudin et de l’adhérence qui en résulte, la poulie entraîne la joue dans son mouvement de rotation. Au début, lorsque le poids à entraîner est faible, la poulie et la joue tournent avec la même vitesse, mais lorsque l’enroulement du film vient augmenter la masse ou le poids de l’enrouleuse, la fraction patine et la joue n’est plus entraînée qu’avec une vitesse réduite. Il s’établit alors un état d’équilibre à mesure que la bobine enroule la pellicule; le diamètre du film enroulé augmente, mais l’axe tourne moins vite que la poulie qui l’entraîne. Cet état d’équilibre s’obtient par un réglage assez délicat de la pression du ressort. Si cette pression est trop faible, on risque de ne pouvoir entraîner l’enrouleuse, lorsque celle-ci tourne à pleine charge; si elle est trop forte, on peut craindre un déraillement du film au début de la projection. Pour conclure, observons que le film doit s’enrouler très régulièrement, sans trop de tirage OYHIOS P 2 GOLLECTEDPS abaissant le veltage des secteurs Courant continu : 220 et 440 vols à 65-70 volts pour les lampes à arc de projection ÉCONOMIE ÉNORME SOCIÉTÉ ANONYME DES Appareils Eeonoipes d'Eleetrielté Capital : 220.000 francs 50, Rue Taitbout, PARIS Téléphone; GUTENBERG 24 = 80