Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

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— 53 — des cafés, dans des restaurants, dans des établissements de bains et dans d’autres boutiques ou rez-de-chaussée présentant une surface de dimensions très variables. Les temps ont changés. Sans parler des villes de province où le cinéma s’est installé purement et simplement dans le théâtre municipal et n’y cède la place qu’à quelques tournées théâtrales de grande importance, nous pouvons citer à Paris, quelques salles qui sont devenues des théâtres vraiment dignes de ce nom : L'Hippodrome, Tivoli, le Théâtre des Ternes, le Théâtre de Montrouge, le Théâtre Montmartre, Parisiana, qui existaient auparavant et où l’on faisait un autre genre de spectacle, les Ternes-Palace, Mozart-Palace, Batignolles-Cinéma, Omnia-Pathé, Majestic-Cinéma, Lutétia-W agram, et tant d’autres sont des salles magnifiques où peuvent facilement trouver place plusieurs centaines de spectateurs. Ces salles bien aérées, aux fauteuils spacieux, offrent un confortable que l’on chercherait vainement dans les théâtres qui se refusent obstinément à laisser entrer le progrès. Et comme on ne vas pas au spectacle pour être mal assis, pour être gêné pendant trois heures qui doivent avant tout être des heures de repos, on se tourne vers le cinéma qui, pour un prix dérisoire vous donne un spectacle attrayant sans vous astreindre pour cela à des ennuis que l’on rencontre bien assez souvent dans diverses occasions de la vie sans les rechercher quand on peut faire autrement. Les spectacles cinématographiques présentés au public chaque semaine dureront-ils? N’arrivera-t-il pas un jour où la production mondiale au heu d’encombrer le marché, se ralentira et ne pourra plus suffir à alimenter tous les établissements qui se multiplient avec une telle rapidité? Il est pour ainsi dire impossible d’envisager à l’heure actuelle une éventualité pareille. Le cinéma n’a jamais aussi bien marché. Il obtient chaque jour un succès plus complet. Il fait des adeptes, ceux qui le dénigraient autrefois sont aujourd’hui ses plus fervents admirateurs. Mais, je crois que certains films seront, avant peu, donnés dans des salles spécialement créées dans ce but, au centre des grandes villes, d’une façon continue et jusqu’à ce que leur succès se ralentisse. Ils seront présentés alors de la même façon qu’une pièce de théâtre. M. Hertz, directeur de la Porte Saint-Martin, qui était il y a deux ans à peine un adversaire acharné du cinématographe, au point d’empêcher ses pensionnaires de « tourner » PREMIÈRE FABRIQUE EN RUSSIE de Cinématographes et Films A.O. Drankoff & C f'AOSCOU, Tverskaia succ;ursaz.e: SainL-PéLersbourg, Nevsky 100 a I rr : [d Adresses télégraphiques ; S Moscoa=Photoprogrês M Vêtersbourg=Photodrankoff |