Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

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— 87 — était adopté, on serait obligé d’imposer un prix plus élevé au loueur, et le résultat serait inévitablement que ces derniers auraient à déposer leur bilan ou augmenterait leurs prix, ce qui semble impossible avec la concurrence énorme qui leur est faite. M. Doughty, représentant la Cinéma Exhibitors’ Association, entendit M. Balfour Browne et déclara que l’adoption de l’ininflammable serait une chose sérieuse pour les membres de son association qui représentait sept ou huit millions de capital. Aucun arrangement ou contrat n’a encore été décidé, car le cas a été ajourné une fois de plus. Robert Roussel. — Petites Nouvelles d’Angleterre Exclusivité. — La caractéristique de cette saison d’été paraît être l’extraordinaire multiplication des loueurs d’exclusifs. Parallèlement, cette branche de l’industrie étant intimement liée à la production, on annonce que les Armes qui produisent les exclusifs seront probablement doublées à l’automne prochain. Il est évident que chaque producteur a le droit de lancer ses films sur le marché comme il lui plaît, mais plusieurs loueurs craignent l’extension indéfinie de cette méthode. Qu’on se rappelle le mouvement que provoqua M. Pathé en annonçant son intention d’être son propre loueur. M. Williamson, président de l’Association des Loueurs, serait sans doute le premier à reconnaître que tout n’est pas rose dans son mé tier. La concurrence y est si forcenée, les risques si nombreux que rien n’est plus précaire en somme. Et pendant ce temps, l’exclusif ne cesse de progresser colossalement. Certains sujets atteignent de 9 à 12 mille pieds et nul ne peut prévoir quand finira cette maladie du long film, cette « exclusivité » immodérée et peutêtre fatale. * ** Musique pour cinéma. — Allons-nous avoir un nouveau genre de musique pour le cinématographe? Le signor Renzo Souzogno, l’éditeur-impresario milanais, vient de lancer une nouvelle société : « Les films musicaux », dont le but est d’encourager les jeunes compositeurs à écrire des opérettes cinématographiques. On dit que le succès de la partition d’Humperdinck, écrite sur le « Miracle », lui a suggéré cette idée. Il estime que le théâtre cinématographique peut être utilisé pour la diffusion des chefs-d’œuvre classiques. La musique est la compagne naturelle du cinéma, et il sera intéressant de voir ce qui résultera de leur union spirituelle. * ** Propagande religieuse par le cinéma. — Un mouvement se dessine en Amérique, provoqué par plusieurs églises, en vue de l’emploi de la cinématographie comme agent d’éducation religieuse. Il va même s’étendre à l’Angleterre. Le duc de Manchester est le secrétaire d’une société « d’exploration et de géographie » dont le but est de fournir aux églises et aux institutions éducatives du monde entier des films religieux et moraux. Cette nouvelle organisation aura sans doute autant de popularité que la Church and School Social Service Corporation.