Ciné-journal (1914)

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— 8 — Chez Hispano=Films La célèbre firme espagnole dont les bureaux à Paris sont situés 14, rue Bachaumont, vient d’éditer un film artistique sous le titre de Rosalinda. Le scénario a été l’objet d’une inépuisable mise au point et les personnages sont magistralement campés. Rosalinda est un cinédrame en trois actes, appelé à un magnifique succès, les différentes scènes y ont été traitées avec le souci d’art et de vérité qui sont l’apanage d’ « HispanoFilms ». Ceci se passe de commentaires. * * * Chez Pasquali et Cie La maison Pasquali vient d’éditer un film, le » Supplice des Lions », qui ne manquera point de faire sensation. Le scénario est d’une belle tenue, et l’action très mouvementée. Un banquier fonde une société pour l’exploitation de mines d’or fictives. Une lettre parvient au directeur d’un journal dénonçant l’escroquerie. Fergusson, reporter au journal et prétendant à la main de la fille du banquier escroc, est chargé de vérifier l’exactitude de l’information et doit partir en Goldlandia. Le banquier voit son œuvre menacée et dépêche près de F ergusson son rival en amour, qui le provoque inutilement en duel. Malgré la douleur que lui cause une telle mission, Fergusson part, suivi de Jame ParH, dont la haine s’est accrue. Par la trahison, ce dernier s’empare de Fergusson et tente de s’en débarrasser en voulant le faire dévorer par des lions, mais tout tourne contre lui... Les personnages sont bien campés et ce film doit avoir le succès qu’il mérite. * ** Document intéressant La maison G. Guilbert, 59, boulevard Richard-Lenoir, à Paris, vient d’éditer son nouveau catalogue pour 1914. Cette publication de luxe, tirée sur un papier couché magnifique, illustrée abondamment, constitue un document dont l’importance ne peut être mise en doute. Nos lecteurs savent d’ailleurs de quelle réputation jouit le sympathique constructeur. Par conscience professionnelle, M. Guilbert s est toujours attaché à construire des appareils sé rieux, établis avec des matériaux de premier choix, donnant ainsi toujours satisfaction à sa clientèle nombreuse. 1 ous les directeurs de cinémas vraiment soucieux de leurs intérêts, se feront un devoir de demander le nouveau catalogue de la maison G. Guilbert. * ** Aux Directeurs Lyonnais La maison Bonaz a l’honneur d’informer les directeurs de cinémas de la région lyonnaise qu’elle leur présentera, le jeudi 23 avril prochain, à 1 0 heures du matin, au Cinéma <i Splendor », rue Puits-Gaillot, à Lyon, La Chasse aux fauves dam les mers polaires et le Désastre, deux œuvres sur lesquelles leur attention est particulièrement appelée. NÉCROLOGIE Mort de Mlle Lucy Jousset La cinématographie théâtrale est cruellement éprouvée depuis quelques semaines. Après Gabrielle Lange, qui emporte dans la tombe le secret d’un rire si franc, voici que disparaît la charmante comédienne qu’était Lucy Jousset. Elève du Conservatoire, Mlle Lucy Jousset avait acquis sur les plus parisiennes de nos scènes une notoriété du meilleur aloi. Elle avait connu le succès au Gymnase, à la Renaissance, à l’Olympia et au Théâtre Impérial. M ais elle ne meurt pas tout entière. Le cinématographe l’éternise dans des œuvres qui feront longtemps la joie des foules, notamment dans Un Fil à la Patte, Papillon, dit Lyonnais le Juste, le Dindon, et certaines bandes qui sortiront prochainement. Mlle Lucy Jousset ne comptait que des sympathies. Sa mort sera pour tout le monde sincèrement et profondément douloureuse. * ** Mort de M. Pierre Sales Le grand romancier Piere Sales, que pas un lecteur de feuilletons populaires n’ignorait en France, vient de mourir en plein talent. C’était un des nôtres, et, certes, un des plus fervents. La S. C. A. G. L. avait édité plusieurs de ses œuvres, qui avaient été de gros succès. Rappelons, parmi les dernières : Incendiaire, la Femme endormie, le Puits Mitoyen, la Mèche d'or.