Cinéma (1921)

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41 nance, dont les causes sont pour le moins obscures. On sait combien les scènes de foule au ciné, quand il y a vraie foule mentalement active, produisent un effet rythmé, poétique, photogénique. La cause en est que le cinéma mieux et autrement que notre œil sait dégager cette cadence, inscrire ce rythme, le fondamental avec ses harmoniques. Rappelez-vous comme Griffith fait continuellement bouger ses personnages, quitte même à les faire osciller en mesure, presque d'un pied sur l'autre, dans beaucoup de scènes du PAUVRE AMOUR. C'est ici que le ciné trouvera un jour sa prosodie propre. Le vrai poète — Apollinaire a eu beau dire — n'en est pas assassiné. Je ne comprends pas. Certains se détournent quand on leur tend cette splendeur nou- velle. Ils se plaignent d'impuretés. Non, mais est-ce d'aujourd'hui qu'on taille les diamants ? Je redouble d'amour. Tout est gonflé d'attente. Des sources de vie jaillissent de coins qu'on croyait stériles