Cinéma (1921)

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io6 sont dans l'œil. L'œil ne voit que l'écran. Et sur l'écran il n'y a qu'un visage comme un grand soleil. Hayakawa braque comme un revolver son masque incandescent. Emipaquetées de noir, rangées dans les alvéoles des fauteuils, dirigées vers la source d'émotion par leur côté gélatine, les sensibilités de toute la salle conver- gent, comme dans un entonnoir, vers le film. Tout le reste est barré, ejcclu, périmé. La musique même dont on a l'habitude, n'est qu'un surcroît d'anes- thésie de ce qui n'est pas oculaire. Elle nous délivre de nos oreilles comme la pastille Valda nous délivre de notre pa- lais. Un orchestre de ciné ne doit pas prétendre à des effets. Qu'il fournisse un rythme et de préférence monotone. On ne peut à la fois écouter et regarder. S'il y a litige, la vue l'emporte toujours comine le sens le mieux développé, le plus spécialisé et le plus vulgaire (en moyenne). Une musique qui attire l'at- tention et l'imitation des bruits sim- plement dérangent.