Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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*f. Le Droit d'Aînesse Depuis la mort de son père, le jeune comte Guy de Coudreux est le chef d'une famille où l'on a le culte exagéré du droit d'aînesse: la famille se compose de Mme de Coudreux, mère de Guy, du comte Guy et de sa sœur Solange. Si cette dernière eût voulu entrer dans les ordres, ses parents auraient été débarrassés d'une grave inquiétude, car sa fortune ne serait pas sortie delà famille, mais telles n'étaient point les idées de la jeune fille et on lui en tenait injustement rigueur. Mlle de Coudreux rencontrait en effet souvent l'ingénieur Marc Lambert qui dirigeait des travaux dans la région. C'était un bien sympathique garçon. Ces jeunes gens se plaisaient mais n'osaient s'engager aussi vite qu'ils l'eussent désiré dans une aventure matrimoniale.,, parcrainted'un refus de la part des aristocrates intransigeants qu'étaient les de Coudreux. Ne voilà-t-il pas qu'un jour le notaire vient annoncer aux de Coudreux que Solange fait un gros héritage d'une parente éloignée. Cette nouvelle ne contribua pas peu à augmenter les angoisses de la famille : Si Solange se mariait jamais. . . la fortune serait divisée. Cependant il arrivait souvent qu'après son travail, Marc rejoignait Solange et les deux amoureux faisaient dans les bois une poétique promenade en harmonie avec leurs sentiments de respectueuse amitié. Il arriva qu'une fois ils rencontrèrent une troupe gouailleuse d'ouvriers et de paysannes que l'ingénieur tança convenablement. Mais ces individus, irrités du blâme que l'ingénieur avait infligé à leur insolence, écrivirent une lettre anonyme au frère de Solange : « Monsieur le comte, nous avons l'honneur de vous avertir que votre sœur ébauche, avec un petit ingénieur de la région, une idylle peu hono -*