Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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— 17 — DE LA MUSIQUE A U CINÉMA TOGRA PHE J'ai eu la joie d'écrire le mois dernier, dans un quotidien, un article « Le Cinématographe et la Critique », article qui me valut des éditeurs de films français, de bien chaudes félicitations. Je n'en demandais pas autant! — Aujourd'hui, le Ciné-Journal m'ouvre ses colonnes, je l'en remercie, car il me procure le bonheur de développer, devant des lecteurs intéressés, une théorie sur « la Musique au Cinématographe » ou plutôt des « Adaptations d'une musique de scène à la cinématographie », théorie, il faut bien l'avouer, que les éditeurs de films ont jusqu'à ce jour complètement incomprise ou négligée. Nul n'ignore que chaque établissement cinématographique se croit obligé de posséder un orchestre qui accompagne d'une orchestration quelconque les différentes scènes qui s: déroulent sur l'écran. On y entend, par exemple (je prends le spectacle de cette semaine) , Schiller-M arsh de Meyerbeer — marche ô Étude et Construction combien austère — • faire défiler les troupes autrichiennes ; une valse lente souligner les allures précipitées d'un comique, et mieux encore — je dis vrai — le départ de Manon et des Grieux pour Paris accompagné par la romance : « Adieu! notre petite table », etc., etc. Vous vouiez donc faire pleurer au moment où le public doit rire ou bien ne croyez-vous tenir « du théâtre » que par le côté scénique? Dans ce cas, exonérez-nous de toute musique et nous nous inclinerons devant l'Art du XX" siècle, sinon, appropriez à toute grande scène cinématographique, une adaptation musicale digne du scénario et vous aurez droit à l'admiration de tous et de vos ennemis en particulier. Car enfin, toute musique, si l'on veut bien y réfléchir, tire sa force expressive d'une puissance motrice. Prenons les oeuvres les plus carrées et le^ plus simplement rythmiques de toutes, c'est-àdire celles dont les durées sonores ont les plus grands communs diviseurs possible; la musique d'Offenbach, par exemple. La grande massj du public vous dira qu'en l'écoutant « on ne peut pas se tenir sur sa chaise », expression merveilleusement caractéristique de son pouvoii moteur. Je me souviens combien je fus frappé, PERFOREUSES, PRISE DF DES, TIREUSES ESSUYEUSES, MÉTREOSES PROJECTION, Etc. Éditeurs et Exploitants ! ! Consultez le Catalogue DES E tablissements Lucien PRÉVOST Breveté. S CD. G. 54, Rue Philippe-de-Girard, 54 — = PARIS ^—