Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

2 ^,) Une Viilc Cinématographique LOS ANGELES... On dansait autrefois sur le Vont d'Avignon, mais à Los Angeles, on tourne, on tourne... on tourne. Il y a belle lurette que les Américains ont perdu le don de nous étonner et tout ce qie nous apprenons sur leur compte nous paraît naturel. Il est cependant des faits qui se distinguent des autres, par leur particularité et qui, même pour une chose américaine, sortent de l'ordinaire. Parmi ces faits il convient de relever la transformation rapide et complète de la ville californienne de Los Angeles, qui es: devenue la cité cinématographique par excellence. Dans nos « Echos de Partout », nous avon^ déjà signalé le nombre phénoménal de « cinémas )> qui ont surgi en ces derniers temps à Los Angeles. Mais tout cela n'est rien, com paré à l'activité extraordinaire qu'a pris la production cinématographique proprement dit? sur ce point de la côte du Pacifique. La presse, à Paris, a son centre de gravit? et de gravitation, dans les parages de la Bourse et ce centre de gravité se traduit par « Le Croissant ». A Londres, c'est Fleet Street » qui résume le labeur fiévreux des journaux. On peut dire que, dans un autre ordre d'idées, le centre, le point culminant de l'activité cinématographique américaine s'est transporté en Californie et qu'on peut le traduire par le terme « Los Angeles ». Qu'il nous soit permis de donner, en quelques notes brèves, un aperçu de ce qui se passe là-bas. Rien que la « Selig Polycope Company » y possède trois troupes au grand complet qui tournent activement et indépendantes l'une de 1 autre. Elles se livrent principalement à la reconstitution de faits historiques, tels que la découverte de l'île de Santa Catahna par Rodriguez Cabnllo, en 1542, ou à l'exécution d? petites scènes séparées destinées à être intercalées dans des « bandes » exécutées dans les autres usines de la Compagnie. Il y a là-bas. également en pleine activité. Itala=Film PROGRAMME DU 4 OCTOBRE 1912 Serment pieux Drame. — Affiches. — 460 mètres Au Cinéma, regardez... mais de touchez pas Comique. Affiche. — 123 mètres Gribouille cherche un duel Comique — Affiche. — 142 mètres PROGRAMME PU 11 OCTOBRE 1912 Le Pédicure a hérité Comique. — Affiches. — 182 mètres Se procurer à déjeuner, Voilà le hic ! Comique. — Affiches. — 132 mètres Adresser les Commandes à Vaul HODEL Agent Général pour la France, la Belgique et la Hollande 3, Rue Bergère, PARIS Télcp 149-11 Adr. télég. : ITALAF1LM-PARIS