Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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54 — ble sur toutes les questions importantes auxquelles le cinéma peut s'appliquer; Préparation immédiate des leçons à donner aux élèves ; Mode d'enseignement plein d'attrait pour les enfants, méthodiquement raisonné par La compréhension par eux de toutes les vues pro^ jetées; Organisation d'une grande simplicité, les séances pouvant se donner dans les écoles pourvues d'un poste de projection ou DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE CINÉMA existant dans presque chaque localité; Organisation de séances suivant un plan déterminé par les nécessités de l'enseignement réalisant de véritables synthèses géographiques, scientifiques, techniques, etc. Tout ce que nous avons dit des écoles s'applique aux familles; tout ce que nous avons dit des maîtres s'applique aux parents. Ceux-ci pourront de même que les premiers trouver dans nos brochures de quoi préparer leurs fils et leurs filles à recevoir du cinéma des leçons utiles et agréables. Ch. Hendrick et J. U. La Cinéinatogr api Scolaire SES PROGRÈS A MARSEILLE Au moment où l'application de l'art cinématographique à l'instruction des enfants prend toute son extension, nous sommes heureux de constater les progrès énormes que lui font faire, à Marseille, l'initiative et le dévouement de M. Léon Roussel, président du groupe « Les Amis de l'Ecole » et la générosité de M. Léon Richebé, président du Syndicat des Exploitants cinématographiques du Sud-Est. Ces deux ardents propagateurs de ce mode d' enseignement, aidés avec enthousiasme, par M. l'Inspecteur d'Académie des Bouchesdu-Rhône et le personnel enseignant du troisième canton, sont arrivés à de tels résultats que nous ne saurions mieux faire que de les soumettre tout simplement au jugement de nos lecteurs. La population scolaire de notre canton, ainsi que veut bien nous le dire M. Roussel, compte environ 3.000 élèves, tant garçons que filles, répartis en deux écoles de filles et trois écoles de garçons. Chaque école compte en moyenne 600 élèves; or, la salle du Provence-Cinéma peut contenir 800 enfants bien placés, donc à chaque séance assistent tous les élèves d'une école et la salle est complétée par 50 élèves pris dans chacune des autres parmi ceux ayant produit les meilleures compositions sur les spectacles précédents. Ce procédé permet de récompenser les plus studieux et les plus travailleurs, en leur procurant l'attrait d'une séance et d'une leçon supplémentaires. Aussi il faut voir avec quelle ardeur travaillent ces enfants, afin d'être classés parmi les premiers. Leur émulation est telle qu'il nous arrive, sur la demande des professeurs, de dépasser le chiffre de 50 afin que tous les élèves méritants, soient parmi les élus. L'efficacité du système est prouvée par es lait que nous arrivons à punir les élèves en les privant d'une leçon, ce qui est un comble, le contraire étant la règle habituelle. D'autre part, afin que nos écoliers profitent bien des leçons, les programmes en sont communiqués 8 jours avant aux professeurs. Ces derniers préparent alors ces jeunes cerveaux îi accueillir les images qu'on doit leur montrer, et de cette façon les enfants arrivent à la séance avec un aperçu et quelques notions de ce qui va leur être enseigné. De plus, pendant le développement des films, des explications leur sont données. Rentrés en classe, les professeurs font faire des compositions sur les sujets étudiés. Nous avons eu en mains beaucoup de ces compositions. Que ce soit de la littérature, du dessin ou de la géographie, elles étaient merveilleuses, tant par la diversité que par l'abondance des observations. Des enfants de 1 0 h 1 2 ans avaient fourni 5 à 6 feuillets de copie émaillés de réflexions souvent très vraies et témoignant toujours d'un réel effort. Nous avions là, sous les yeux, la preuve indéniable des multiples avantages que l'on peut tirer de cette nouvelle méthode d'instruction. Ainsi, et pour mieux encore me faire comprendre, je dirai que nous avons fait passer devant l'œil attentif de nos élèves, des films représentant l'industrie du verre, du papier, etc., des scènes de pêche, des vues de la Suisse, d: l'Asie, les chutes du Niagara, que sais-je encore!... Les résultats obtenus ont été surprenants : Alors que certains enfants nous fournirent la façon exacte de fabriquer le verre et d'autres le papier, il s'en est trouvé qui nous décrivirent