Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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COMP AGNIK GENERALE DES ÉTABLISSEMENTS PAT 111'. PHONOGRAPHE ET CI N É M ATOGRAPH K d un seul homme — celui-là même qui lui en désignait les détails d'une main descriptive — Moulay-Hafid se dirigea vers les Théâtres de prises de vues. Là, une surprise lui était réservée. On " tournait » justement une scène dramatique interprétée par les artistes de la Maison Pathé, pensionnaires de la ComédieFrançaise, Mme Gabrielle Robinne et M. Alexandre. Je ne sais quelles furent les impressions du sultan aux péripéties de la scène qui se déroulait devant ses yeux, mais il semblait que Ben-Ghabrit lui eût dit, comme au troisième acte de Jffichel Strogoff : « Regarde, de tous tes yeux, regarde ! » car il ne pouvait détacher ses yeux de ce jeune et harmonieux couple. Aussi tint-il, à la fin de la scène, à féliciter les artistes lui-même. F K K K K S Et ce fut un spectacle rare que celui de Mme Robinne laissant sa longue main glisser — écharpe souple dans la main rude du souverain musulman. Cependant l'appareil enregistrait cette scène imprévue, qui ne sera pas de celles que Moulay-Hafid fera le moins tourner lorsqu'il voudra se rappeler les belles heures de France. Après avoir, par voie d'interprète, félicité M. Charles Pathé et ses collaborateurs de toutes ces merveilles accumulées en son honneur, Moulay-Hafid voulut leur donner, par un précieux autographe, une marque durable de sa satisfaction, puis il se retira, gardant au cœur le sentiment de notre puissance industrielle et aux yeux, la vision de Mme Gabrielle Robinne cet éblouissement. Le Cinéma, n" 28, 6 septembre 1912.