Close Up (Jul-Nov 1927)

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CLOSE UP LETTRE AU METTEUR EN SCENE C'est comme vous le dites, mon pauvre ami : il f audrait tout savoir. Seduire des capitaux, apprivoiser des acteurs, connaitre ce qui doit amuser le public, voila deja les trois talents difficiles a reunir. Vous, par dessusle marche, on vous accorde deja du gout, du sens pittoresque et psychologique. Peut-il encore vous manquer quoi que ce soit ? Eh oui I c'est cette vieille nature des choses qui resiste : par le truquage, et meme par le filmage direct et non truque, certains mouvements naturels ne se laissent pas encore reproduire. Apprendre des elements de physique, est-ce une humihation pour un artiste ? Autrefois, les peintres apprenaient divers elements de sciences, comme la perspective, T anatomic ; aujourd'hui ils se sent debarrasses de cette servitude. Je reve quelques fois a T'enorme mepris avec lequel M. Georges RouAULT par exem.ple, doit considerer le traite de la peinture de Leonard de Mnci : il est tellement plus simple de faire mariner un foetus dans du cirage, et de nommer cela, selon rhumeur du moment, une a fiUe de joie » ou un « juge ». ]\Iais la peinture a absolument perdu tout public : les maniaques qui la recherchent ressemblent tout a fait aux coUectionneurs de timbres : Est-ce beau, est-ce laid ? II y a des cotes. Mais vous, la faiblesse et la force de votre art est d'avoir tout le public possible. Ce public veut du vraisemblable. II ignore tout des 41