Histoire encyclopédique du cinéma : I : le cinéma Français 1895-1929 (1947)

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Evolution de lindustrie CHARLES PATHfi ET FERDINAND ZECCA Acombien de dizaines, de centaines de milliers de visiteurs venus de tous les coins du monde, l'Exposition de Paris avait-elle revele le cinema, ses pompes et ses ceuvres ? Ceux-la etaient autant de nouveaux clients pour les salJes de projection de la ville ou du bourg qu'ils habitaient et si cette ville, si ce bourg ne possedait pas encore d'ecran, ces clients en puissance s'estimaient voles et il fallait leur donner au plus vite les plaisirs auxquels ils pretendaient avoir droit depuis qu'ils avaient eu la revelation du cinema sur les bords de la Seine. Cette clien tele n'etait pas tres difficile et quand elle etait en possession de l'ecran dont elle avait besoin, elle n'avait guere d'exigences quant a la qualite des films projetes, pas plus en fait que ceux qui avaient decouvert le cinema, cinq ans plus tot, entre les quatre murs garnis de tapis orientaux du Salon Indien : les uns comme les autres subissaient 1 'impression de miracle qui se degageait des images animees qu'on leur offrait et qui agissaient sur leur esprit un peu a la facon d'un narcotique et dans cette torpeur tout leur etait bon qui ne les en tirait pas. Cette deuxieme vague d 'amateurs n'eut done aucune influence immediate sur l'amelioration de la qualite de la production, mais elle en eut une grande sur sa quantite. En effet, la demande fut telle que, pour y repondre, de nouveaux producteurs s'improviserent, a Texemple de Pirou dit « le photographe des Rois », le premier operateur de celui-ci, Lear (i), de Georges Mendel, de Grimoin-Sanson, sans parler de « La Bonne Presse » qui, ayant constate le succes qu'avaient remporte, des 1897, les films realises par un Frere des Ecoles chretiennes, le Frere Basile, en collaboration — plutot inattendue — avec Lear, embrigada le cinema parmi les moyens (1) Lear (de son vrai nom Kirchner) fut non settlement un bon operateur mais encore un chercheur que la technique du cinema passionna. II prit d'innombrables brevets et ses iravaux apporterent d'heureuses ameliorations aux divers appareils utilises par Vindustrie cinematographique.