Histoire encyclopédique du cinéma : I : le cinéma Français 1895-1929 (1947)

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180 HISTOIRE DU CINEMA et Max et la main qui etreint (parodie des Mysteres de New-York). Puis, ayant ainsi repris contact avec le public parisien, il avait ete la vedette d'un film plus important tire de la comedie de Tristan Bernard : Le Petit Cafe, realise par le fils de l'auteur, Raymond Bernard. Apres quoi, nouvel embarquement pour les Etats-Unis (i). Prince-Rigadin, lui, n'avait pas quitte les studios de Vincennes et un des premiers, apres le chomage que lui avait, comme a tout le monde, impose la mobilisation, il s'etait remis au travail et les ecrans avaient recommence a faire de filer devant leurs habitues les petites comedies consacrees aux mesaventures de Rigadin. Certains commencerent alors a trouver qu'il y avait un peu trop de « Rigadins » sur les ecrans franeais. Ceux-la et quelques autres avec eux auraient applaudi si un producteur avait eu l'idee de lancer un nouveau comique... Mais « Chariot » venait de faire son apparition et, pendant plusieurs annees, il allait repondre a toutes les exigences des spectateurs francais qui eprouvaient le besoin de se distraire. Films dramatiques Dans le domaine dramatique — que les producteurs de films francais ont toujours prospecte avec plus de sollicitude que le comique — parmi nombre de films qui ne sont rien de plus, ne craignons pas de le repeter, que ce qu'etaient les bandes projetees au printemps 1914, il y eut des initiatives qu'il serait injuste de ne pas signaler. C'est ainsi que Louis Nalpas, au «Film d'Art» dont il venait de prendre la direction, en l'absence de Charles Delac mobilise, n'hesita pas a se lancer dans des productions singulierement plus importantes que tout ce que Ton faisait a l'epoque et dont la premiere fut Tadaptation par Henri Pouctal du celebre roman d'Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, qui consacrala popularity de Leon Mathot (2). Mais ce qui est le plus interessant dans Taction du « Film d\Art » sous la direction de Louis Nalpas, c'est la confiance que celui-ci fit a des hommes nouveaux et tout d'abord a 1'homme de theatre le plus repute de l'epoque, a celui qui, depuis trente ans, n'avait pas cesse d'etre a (1) Voir vol. III. (2) Monte-Cristo est un des sujets empruntes a la litterature qui ont le plus souvent attire producteurs et realisateurs de films. II fut en effet tourne une deuxieme fois, pendant la periode muette, par Henri Fescourt et en version parlante (194.2) par Robert Vernay, sans parler de trois versions rialisees a Hollywood.