Histoire encyclopédique du cinéma : I : le cinéma Français 1895-1929 (1947)

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GERMAINE DULAC 259 et Delac, il n'avait en rien modifi£ les methodes inaugur6es par les freres Laffitte (1) car, dans le temps ou Germaine Dulac preparait La Souriante Madame Beudet, Rene Le Somptier, au studio de Neuilly, terminait La Dame de Monsoreau (Genevieve Felix, Rolla-Norman, Jean d'Yd) dont l'unique ambition etait evidemment de faire piece aux Trots Mousquetaires de Diamant-Berger. La Souriante Madame Beudet est, dans la production du « Film d'Art », une exception qui doit etre inscrite a Tactif de Vandal et Delac, une exception a cote de laquelle il convient de placer Knock que Rene" Hervil realisa en 1925 (Fernand Fabre, Rene Lefebvre, Luce Fabiole) et qui marque un tres heureux effort, sinon vers le surrealisme du moins hors des sentiers battus du realisme. Le merite de La Souriante Madame Beudet ne prend toute sa valeur que si Ton se souvient que 1923 est l'annee qui vit sortir des studios francais : La Roue d'Abel Gance et Le Brasier ardent de Volkoff et Mosjoukine, La Femme de nulle part de Louis Delluc, L'Auberge rouge et Cceur Fidele de Jean Epstein, Le Marchand de Plaisirs de Jaque Catelain et aussi Les Opprimes et Violettes Imperiales d' Henry Roussel, Koznigsmark de Leonce Perret, Le Costaud des Epinettes de Raymond Bernard, V Affaire du Courrier de Lyon et Genevieve de L£on Poirier, La Ligende de Sceur Beatrix de Jacques de Baroncelli, La Gosseline de Louis Feuillade. Ainsi situee, l'oeuvre de Germaine Dulac prend toute sa signification et toute sa valeur. 20 Avatars et d£boires Au lendemain de La Souriante Madame Beudet, on aurait pu suppose que Germaine Dulac allait pousser dans la voie ou elle venait de faire faire au cinema un pas important. II n'en fut rien. Douee d'un esprit constamment en eveil et prompt a decouvrir des aspect's de la verite cinematographique la meme ou celle-ci ne se hasardait que rarement, Germaine Dulac etait, pour son cher cinema, capable de bien des choses (1) Charles Delac s' aiiachait surtout a la par tie administrative et commercial de I'affaire. II devint en 1928 president de la Chambre Syndicate francaise de la Cinematographic ou jitsqu'en 1940 il joua un role important. Marcel Vandal s'occupait de la direction artistique de la production, ne dedaignant pas d'assurer personnellement la realisation de certains films comme Graziella (Nina Vanna, Dehelly pere et fits, Antonin Artaud), Fleur d' Amour (de Ffaaudy, Van Daele, Rose Mai, Arvel, Therese Kolb) , Le sous-marin de cristal (Tratnel, Rene Lefevre), L'Eau du Nil (LeeParry, Jean Murat, Maxudian). Dans tous ces films, Marcel Vandal av ait pour assistant Andre Berthomieu qui, tres vite, devait a son tour devenir rSalisateur.