Histoire encyclopédique du cinéma : I : le cinéma Français 1895-1929 (1947)

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HENRI FESCOURT LE NARRATEUR Comme Raymond Bernard, Henri Fescourt vaut mieux que ce que trop souvent il a 6te condamne a faire. Apres avoir debute comme scenariste, Henri Fescourt, en 1913, avait ete engage par Leon Gaumont comme auteur-metteur en scene et il avait realise pour la grande maison de la Villette nombre de films dont la longueur variait de cent cinquante a. quatre cents metres, films en tous genres naturellement dont il n'y aguere a retenir que Fantaisie de Milliardaire (parce que la vedette en est Suzanne Grandais), La Lumiere qui tue, premier film exaltant la conscience professionnelle et Tesprit de sacrifice des radiologues, La Mort sur Paris, anticipation montrant un canon a longue portee lancant des obus sur Paris a laquelle, quatre ans plus tard, la Bertha allemande allait donner toute sa valeur. Puis, apres quelques films de metrage plus important, ce fut la guerre. Pourtant, avant de prendre un fusil, Henri Fescourt, abandonnant la Maison Gaumont, eut encore le temps de realiser un film pour le « Film d'Art » dont Louis Nalpas venait de prendre la direction : La Menace avec Madeleine Soria pour vedette. Et c'est pour le meme Louis Nalpas qu'au lendemain de sa demobilisation, Henri Fescourt tire un film en neuf episodes — on est encore dans l'ere des « films a episodes » inauguree par Fantomas et Les My sieves de New-York — du roman de Jules Verne Mathias Sandorf dont les principaux roles sont tenus par Yvette Andreyor, Jean Toulout, Vermoyal dont on retrouve les noms dans La Nuit du 13. Puis, apres un bref sejour en Italie ou il realise La Poupee du Milliardaire, combinaison internationale dont Interpretation reunit une Francaise Andree Brabant, un Anglais Stewart Rome et un Italien Mattei, Louis Nalpas le fait engager par la Societe des Cine-Romans a laquelle il appartiendra jusqu'en 1929, ce qui lui assure en meme temps que la securite materielle la possibilite de s'entretenir constamment la main, mais le condamne a des travaux en tous genres qui ne furent bien certainement pas tous de son gout : neuf films en sept ans dont deux tres importants : Les Miser ables (Sandra Milovanoff, Jean Toulout Gabriel Gabrio, Francois Rozet) et Le Comte de Monte-Cristo (Jean Angelo, Gaston Modot, Pierre Batcheff, Jean Toulout, Henri Debain, Marie Glory, Michele Verly et deux vedettes allemandes Lil Dagover et Bernhard Goetzke). Avec ces deux ceuvres importantes, ce qu'il y a de tout ce travail particulierement a retenir, c'est Mandrin, film a Episodes pour lequel il montre un souci d'exactitude que Ton n'est pas