La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE R/IPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ En raison de l'Application de la Semaine de 40 Heures La Cinématographie Française paraîtra le VENDREDI, à partir du 5 Février 1937 La semaine légale de 40 heures sera appliquée, à partir du 1" Février, dans l'Imprimerie. Les ateliers seront normalement fermés le Samedi. Notre journal, qui était broché et expédié le Samedi, devra donc avancer d'un jour sa mise sous presse, afin que les expéditions soient faites le Vendredi, nos lecteurs devant le recevoir, Paris et Province, le Dimanche matin. Les rédacteurs et correspondants de « La Cinématographie Française », qui connaissent pour eux-mêmes l'agrément d'un libre horaire de travail, seront certainement heureux d'aider, par un effort dans l'information et la rédaction de leur copie, à l'extension des loisirs de leurs camarades de la composition, du tirage, et du brochage. Nous les prions de nous adresser leurs textes pour le premier courrier de Mercredi matin, dernière heure. Nos annonciers devront faire un effort semblable. La dernière heure pour le rassemblement, rue Marsoulan et cours de Vincennes, des bons à tirer et des clichés de publicité doit être fixée au Mercredi soir. < Nous rappelons que, pour une bonne exécution des impressions, toute avance sur l'horaire est une garantie de qualité. Un bon chef de publicité nous remet ses ordres le Samedi précédent, et nous fait livrer ses documents le Lundi. Ainsi nous faisons du bon travail, qui le rend heureux, nous fait plaisir, et profite à sa Maison ! ; Je saisis donc l'occasion de convnlimenter les Directeurs des Services de Publicité qui nous ont aidés depuis de longues années à sortir chaque semaine des éditions propres, en nous envoyant à l'avance leurs textes et leurs clichés. Je leur demande de maintenir cette habitude, pour l'horaire que les nouvelles conditions de travail nous imposent aujourd'hui. Leurs amis de « La Cinématograph-e Française » les remercient à l'avance de ce geste et de cette preuve nouvelle d'une camaraderie qui leur est précieuse. P.-A. HARLÉ. les 40 Heures dans la Production des Films Lettre des Producteurs au Président du Conseil Lcs Chambres Syndicales de la Production de Filins se sont mises d'accord pour adresser à M. le Président du Conseil une lettre que nous reproduisons ci-après : Chambre Syndicale Française de la Production de Films 23, avenue de Messine Paris Paris, le 21 janvier 1937. M. le Président du Conseil, La présente lettre a pour objet l'application de la loi de 40 heures à la production des films. Cette question concerne, d'une part, notre Chambre Syndicale qui groupe des Producteurs de Films et la Chambre Syndicale des Industries Techniques de la Cinématographie qui groupe les studios de prises de vues. Ces deux organisations sont affiliées à la Confédération Générale de la Cinématographie. Elle concerne également la Chambre Syndicale des Producteurs Français de Films affiliée à la Fédération des Chambres Syndicales de la Cinématographie Française. La Chambre Syndicale des Industries Techniques (studios) a été saisie d'une demande du Syndicat Général des Travailleurs du Film tendant à considérer que le décret d'application paru au Journal Officiel du 31 décembre 1935 concernant les Industries du Livre, est applicable aux studios de prises de vues. Cette interprétation ne peut pas laisser indifférents les producteurs de Films, véritables usagers des studios. Si l'examen des textes peut faire apparaître, à première lecture, une indétermination, le point de vue du Syndicat Général des Travailleurs d i Film est incontestablement infirmé par une analyse plus rigoureuse. En effet : 1" Le décret d'application du 31 décembre 1935 se réfère à un avis de consulta Pierre Richard-Willm dans Courrier-Sud, film de Pierre Billon. tion des organisations patronales et ouvrières publié au Journal Officiel des 3 et 4 août 193G. Or, les organisations patronales et ouvrières des studios de prises de vues ont été consultées par un avis en date du 1" septembre 193G, dont la portée s'étendait à toutes les catégories du spectacle. 2° La Chambre Syndicale des Industries Techniques de la Cinématographie (studios) a bien été convoquée pour participer à une commission mixte constituée pour examiner les modalités d'application de la loi établissant la semaine de 40 heures aux Industries du Livre, mais il faut observer : a) Que la délégation de la Chambre Syndicale des Industries Techniques de la Cinématographie au moment où elle s'est présentée pour prendre part à cette commission mixte, a constaté que c'est par erreur qu'elle avait été convoquée, puisqu'aussi bien il n'y avait là aucune représentation ouvrière de la Cinématographie. b) Que la Chambre Svndicale Française de la Production de Films n'a jamais été convoquée. 3° Le décret se réfère, enfin, à des accords intervenus entre les Organisations patronales et ouvrières intéressées, alors qu'aucun accord n'existe entre la Chambre Svndicale des Industries Techniques de la Cinématographie (studios) et les Organisations ouvrières des studios. Bien plus, s'il existe dans la Cinématographie, un accord relatif à l'application de la Loi établissant la semaine de 40 heures, ca ne peut être que celui intervenu entre les Chambres Syndicales de la Production des Films et la Fédération des Artisans Français du Film. C'est en vertu de cet accord que. à la date du lPr Octobre 1936 les Organisations patronales comme l'Organisation ouvrière ont communiqué à M. le Ministre du Travail leur point de vue commun qui est exposé dans deux lettres identioues en date du 1er octobre 1930; un duplicata de la lettre des Chambres Patronales est jointe à la présente. En raison des explications ci-dessus; en raison, d'autre part, de la nécessité qu'il y a de coordonner les modalités d'application de la loi établissant la semaine de 40 heures au personnel des Studios et au personnel de la Production, nous vous prions,